|
Envoyer à un ami |
Version à imprimer |
Version en PDF
Un nouveau port sec sera créé au niveau de la nouvelle zone d'activité de
la commune de Oued Tlelat, à proximité de l'usine de véhicules Renault. Une
enveloppe budgétaire de 2 milliards de dinars a été débloquée pour la
réalisation de ce nouvel espace s'étalant sur une superficie de 15 hectares.
La création d'un port sec, attenant à l'usine, facilitera les formalités douanières et la livraison dans les meilleurs délais des équipements ; l'acheminement par voie ferroviaire à partir du port d'Oran est également envisagé. Ce port sec renforcera le premier port sec situé dans la commune d'Es-Senia, surtout que le problème de traitement des conteneurs se pose toujours au niveau du port d'Oran, qui accueille une moyenne de 3.500 conteneurs par jour. Ce port sec sera doté de tous les moyens nécessaires pour le traitement des conteneurs dans le cadre du programme de l'assainissement des structures portuaires. Il comprendra un terminal à conteneurs, des structures abritant les services de douanes, le service chargé du contrôle aux frontières, le service phytosanitaire, l'inspection vétérinaire, les transitaires et les consignataires, entre autres. La wilaya d'Oran dispose actuellement d'un port sec opérationnel d'une capacité d'accueil de près de 3.000 conteneurs, sur une superficie de 5 hectares à Es-Senia. Ce premier port sec de la wilaya d'Oran a été réalisé par la «Maghrébine de Transport et Auxiliaire» (MTA), une filiale de «Mediterranean Shipping Company» (MSC), dans la zone industrielle d'Es-Senia. Il y a lieu de noter que des travaux avaient démarré le mois de septembre au niveau du site de l'usine à Oued Tlelat, avec l'installation de la base-vie et le terrassement du terrain. Après l'achèvement, dans une première phase, des travaux de réhabilitation et de confortement d'anciens locaux de l'ex-Sonitex, une usine de filature désaffectée depuis 2004, la construction de l'usine de montage des véhicules Renault devait entrer dans sa phase active avec l'entame de travaux prévus ce mois. L'usine algérienne de la marque au losange fonctionnera dans une première phase à un rythme de production de 25.000 véhicules/an. La construction de l'usine Renault-Algérie matérialise l'accord signé en décembre dernier à Alger à l'occasion de la visite du président français, M. François Hollande. Cet accord a permis la création de la société Renault Algérie Production (RAP) regroupant trois grands partenaires avec, côté algérien, la Société nationale des véhicules industriels (SNVI) et le Fonds national d'investissement (FNI), et la marque au losange côté français. La société mixte algéro-française est détenue à hauteur de 51% par la partie algérienne via la Société nationale des véhicules industriels (SNVI, 34%) et le Fonds national d'investissement (FNI, 17%), et à 49% par le constructeur français. Ce projet aura un important impact sur le plan économique de toute la région, puisqu'il sera fait appel à une trentaine de sous-traitants nationaux et investisseurs étrangers activant dans le domaine de l'automobile. |
|