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Suite à la protestation des 42 enseignants du Lycée «Aboubakr Belkaid» d'Oran, pour dénoncer les conditions de travail, le bureau du conseil des lycées d'Algérie (CLA) d'Oran a exprimé, dans un communiqué, sa solidarité avec leurs collègues, qualifiant leurs revendications de légitimes. Le bureau d'Oran du CLA se dit «surpris, aujourd'hui, de voir les responsables choisir la justice pour solutionner le problème de la surcharge des classes ou celui du manque de travailleurs d'encadrement ou pour arrêter des grèves. Mais cette méthode d'atteinte aux libertés syndicales et au droit de grève a toujours échoué, depuis 2003». En soutien aux protestataires, le CLA d'Oran estime que «si 42 enseignants vont passer, aujourd'hui, devant la justice, pour des protestations légitimes, alors, il faudra faire passer en justice plus de 2.500 autres enseignants, car nous sommes tous solidaires avec nos camarades du lycée «Aboubakr Belkaid» et ceux de tous les lycées d'Oran qui luttent pour un enseignement de qualité et qui défendent l'école publique». La surcharge des classes, le manque de professeurs, d'adjoints de l'Education, l'ouverture d'annexes sans encadrement et le manque d'agents d'entretien, sont autant de problèmes dénoncés par les enseignants protestataires et le bureau du CLA d'Oran. Des problèmes pour lesquels le CLA considère que «les enseignants, ne pouvant travailler dans ces conditions et pour l'intérêt des élèves, ne peuvent le faire, également, dans l'insécurité et le désordre. Toutes ces grèves successives sont, surtout, dues à la mauvaise gérance des responsables qui n'ont pas pu résoudre les problèmes dénoncés par les enseignants, depuis le début de l'année et qui ne trouvent aucune solution malgré toutes les promesses». Le CLA rappelle dans son communiqué que «le recrutement d'agents d'entretien, d'adjoints et tous les problèmes pour lesquels les enseignants protestent ont été portés dans les doléances du syndicat, lors de sa rencontre avec le directeur de l'Education et son staff administratif, mais les solutions tardent à venir ce qui rend ces grèves tout à fait légitimes». |
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