Selon les déclarations faites hier à la radio régionale par le directeur
de l'Entreprise de transport de Constantine (ETC), M. Abdelhakim Kharchi, le
téléphérique de Constantine, qui se trouve à l'arrêt depuis le 27 septembre
2O13, reprendra du service à partir de la semaine prochaine. Cette annonce n'a
pas trop enthousiasmé les usagers du téléphérique dont les pannes fréquentes ou
les arrêts pour maintenance et entretien les ont rendus sceptiques. Toutefois,
une ménagère a déclaré qu'il était temps «car ce moyen de transport, très
commode et pratique, rendait d'immenses services aux habitants de la rive nord
du Rhumel». Il est vrai en effet que les derniers nommés et les Constantinois
en général qui font le va-et-vient entre le centre-ville et le centre
hospitalo-universitaire (CHU) éprouvaient les pires difficultés dans leurs
déplacements, et ce compte tenu de l'étouffement de la circulation que connaît
la ville des ponts. Et de ce fait, ils sont souvent livrés à l'appétit vorace
des taxieurs réguliers et des fraudeurs qui profitent de l'aubaine. Et ces
citoyens n'ont pas manqué de le dire hier sur les ondes de la même radio, en
interpellant les responsables de l'entreprise qui gère le téléphérique.
De la sorte, et devant le flot des questions lancées par les usagers, le
directeur de l'ETC a été contraint d'expliquer que cette panne du téléphérique,
qui a assez duré, était due à la défection de quelques pièces «consommables»,
comme les galets. «Ces pièces de rechange indispensables, dira-t-il, ont été
commandées de l'étranger, principalement de la Suisse, et elles viennent d'être
réceptionnées». Ajoutant dans ce sens sur un ton rassurant que «ces pièces vont
être installées au début de la semaine prochaine par les techniciens algériens
de la société chargée du contrôle de ce système. Et aussitôt le téléphérique
reprendra du service», a déclaré le directeur de l'ETC, sans s'avancer
toutefois à fixer une date précise pour la reprise de l'exploitation
commerciale du téléphérique. Le directeur de l'ETC nous a confié auparavant
qu'il ne s'aventurerait jamais à mettre la vie des usagers du téléphérique en
danger et qu'il doit s'assurer du bon état de fonctionnement du téléphérique
avant de le mettre en marche.