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La commission de
discipline de la LFP a rendu son verdict à propos du match non joué ESM-USC,
comptant pour la dixième journée du championnat de Ligue 2 en raison de
l'arrivée tardive de l'ambulance. Match perdu pour l'Espérance par pénalité
avec une défalcation de trois points et une amende de 100.000 dinars.
L'arbitre de la rencontre, Brahimi, a été contraint d'annuler la rencontre, appliquant ainsi la réglementation qui régit ce cas de figure. La commission de discipline a siégé avant-hier lors de sa réunion hebdomadaire et a rendu un verdict qui risque d'hypothéquer les chances de maintien de l'ESM, laquelle n'a désormais qu'un seul point dans son escarcelle avant le périlleux déplacement à Médéa. Par cette victoire sur tapis vert, l'USC rejoint l'USMAn et l'ABM à la neuvième position, soit à quatre longueurs de la troisième place occupée conjointement par l'OM et le WAT. Devant la gravité de la situation, nous avons contacté Mani Sâada, le président du club, pour connaître sa réaction. «Il est vrai que la commission compétente a rendu son verdict sur la base de certains documents, mais nous allons introduire demain un recours en apportant de nouveaux éléments au dossier», dira-t-il au sujet de cette affaire qui a secoué la ville de Mostaganem et sa région. A propos de l'arrivée tardive de l'ambulance, Mani Sâada est catégorique : «Je pense qu'il existe un complot quelque part. Comment peut-on concevoir en effet que la ville de Mostaganem ne dispose que d'une seule ambulance ? Maintenant, si elles ont été réquisitionnées lors des festivités du 1er novembre, ce n'est pas à l'Espérance de faire les frais d'une erreur qu'elle n'a pas commise. C'est grave, ce qui s'est passé. Nous avons essayé de sauver le club en faisant appel aux services d'un nouvel entraîneur. Notre présence a peut-être dérangé certains intérêts alors que nous sommes venus avec la volonté de remettre le club sur les rails, mais voilà où nous en sommes», conclura-t-il. |
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