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Résidence Cirta de Zouaghi: Consternation des souscripteurs aux 66 logements

par Abdelkrim Zerzouri

Le chantier de «la résidence Cirta», sis à Zouaghi et composé de 66 logements promotionnels, provoque la colère et la consternation parmi les souscripteurs au projet dont le premier coup de pioche a été donné il y a cinq ans. «Pour le moment, on ne fait qu'exprimer notre ras-le-bal devant le retard énorme et inexplicable qui nous empêche d'occuper nos logements, un retard qui atteint les 22 mois, mais la situation devient de plus en plus intolérable et les choses peuvent dégénérer vers un conflit ouvert sur toutes les suppositions», lance sur un ton menaçant l'un des souscripteurs. Un autre signale que «le retard dans la livraison des logements s'inscrit encore dans la durée, car le chantier est à l'arrêt depuis plus d'une année sans aucune explication convaincante». Les 66 souscripteurs qui ont payé le prix de leur logement, estimant donc avoir honoré leur part du contrat, attendent de l'ENPI un geste salvateur qui honorerait ses engagements et débloquerait une situation qui n'a que trop duré. Un père de famille, parmi le groupe de souscripteurs reçus à notre rédaction, relève que «trois blocs, où se trouvent nos appartements, sont fin prêts et n'attendent que les raccordements aux différents réseaux et les travaux d'aménagement extérieurs. Mais rien n'est fait sur ce plan. C'est à croire qu'il n'existe aucune solution ou bonne volonté pour terminer le projet». Ce dernier n'a pas manqué de souligner que «tous les concernés par ce projet vivent dans des maisons louées au prix fort chez des particuliers et que les délais de location qui sont arrivés à terme font planer la menace d'expulsion pour la plupart d'entre eux». D'autres ajouteront qu'il s'agit là «d'une situation inadmissible, voire aberrante, et le directeur régional en poste ne cesse de son côté de différer la reprise du chantier, manquant à ses engagements renouvelés à maintes reprises et jouant insensiblement avec nos nerfs poussés à bout». Alors que 66 familles vivent dans «une attente très éprouvante», leurs vis-à-vis, en l'occurrence les responsables concernés par l'achèvement et la livraison du projet, ne semblent pas trop perturbés dans leur quiétude et ne font même pas l'effort de chercher des solutions apaisantes ou donner des explications plausibles sur les causes du retard énorme et insupportable accusé par le chantier. Pour notre part, aussi, nous avons vainement essayé de contacter le responsable de l'agence foncière, partie prenante dans ce projet.