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Les 12 travailleurs de la résidence universitaire ?1.000 lits' Es-Senia,
ont décidé d'annuler leur grève de la faim, suite à la décision prise,
dimanche, par la direction des Oeuvres universitaires (DOU) d'Es-Senia de les
réintégrer dans leurs postes initiaux, au sein de leur résidence.
Les 12 travailleurs avaient menacé de recourir à une grève de la faim illimitée, suite à une décision prise, il y a une semaine, de les transférer vers une autre résidence universitaire, à Belgaid. Les travailleurs concernés avaient décidé de recourir à la protestation pour dénoncer ce qu'ils ont qualifié de mutation «abusive et sans raisons apparentes». Selon les représentants des travailleurs concernés, cette décision a été annulée et les 12 travailleurs ont rejoint leurs postes de travail, au sein de la résidence «1.000 lits». «Nous tenons à remercier les membres de la fédération d'Oran du secteur des Oeuvres universitaire pour leur aide et leur soutien pour le règlement de ce problème», soulignent les 12 travailleurs. Samedi dernier, les 12 travailleurs concernés par cette mutation avaient adressé une correspondance au directeur des Oeuvres universitaires (DOU) d'Es-Senia dans laquelle ils affirmaient avoir été surpris par la décision prise par la direction de les affecter à la résidence universitaire de Belgaïd et ont demandé l'annulation, pure et simple, de cette décision, affirmant qu'il s'agit «d'une décision abusive qui s'apparente à une mesure disciplinaire», d'autant plus que les concernés n'ont pas formulé de demande de mutation et n'ont, à aucun moment, fait l'objet de sanctions disciplinaires. «Les textes de loi sont clairs, une mutation se fait sur la base d'une demande du concerné ou suite à des mesures disciplinaires, et ni l'une ni l'autre ne s'applique à notre cas», ont souligné les travailleurs. Ces derniers ont affirmé qu'ils refusent catégoriquement ce transfert et n'ont d'autres recours que la grève de la faim pour faire valoir leur revendication. «Cette décision va à l'encontre des recommandations du Premier ministre qui ne cesse d'appeler les responsables à œuvrer à l'amélioration des conditions de vie des travailleurs», ont ajouté les mêmes travailleurs. Il y a lieu de signaler qu'avant le recours à la grève de la faim, les concernés, par cette décision, avaient organisé une série de protestations au sein de leur résidence et ont adressé des correspondances au directeur général des Oeuvres universitaires et au ministère de tutelle pour l'envoi d'une commission, à même, de faire toute la lumière sur cette décision. |
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