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Notre supplément TIC avec la collaboration de «MAGHREB EMERGENT» : Identification des clients 3G, la carte SIM ça compte

par Farid Farah



En Algérie, le prochain lancement de la 3G a donné des idées à l'ARPT. En obligeant les futurs utilisateurs de l'UMTS à changer de carte SIM (Subscriber Identity Module) (Module d'identification de l'abonné, en Français) sans conserver le numéro de téléphone de la 2G, l'institution régulatrice a décidé d'éviter les erreurs du passé et d'entamer une politique ferme dans le processus de l'identification des abonnés de la 3G. Il s'agit de se préparer à faire face aux défis multidimensionnels nés des nouvelles formes d'identités numériques apparaissant dans un pays qui projette de lancer le premier marché de la data mobile. Pour rappel, les trois opérateurs de la téléphonie mobile activant en Algérie ont commercialisé les cartes SIM dans la rue comme des cacahuètes sans tenir compte de la responsabilité qui est la leur dans les affaires qui en découlent. D'où la nécessité de revoir «la copie» et de donner à la carte SIM sa vraie valeur juridique malgré l'absence d'un authentique statut de ce circuit électronique dans les «tiroirs» juridiques du pays. Trente ans après la découverte de l'ordinateur, la carte SIM suit la même progression à partir des mêmes circuits électroniques. Considérée comme un espace mémoire compris entre 16Ko et 04 Go, son cœur est constitué d'un microprocesseur, d'une mémoire ROM utilisé pour la sécurité, d'une mémoire RAM, d'une mémoire EEPROM utilisée pour stocker les applications de l'opérateur et éventuellement d'une mémoire Flash. La carte SIM intervient donc à chaque fois que l'identification de l'utilisateur du téléphone est nécessaire. En clair, à chaque requête d'authentification enregistrée par le microprocesseur, la carte SIM renvoie l'identité et toutes les informations relatives au compte de l'abonné chez l'opérateur. Elle est non seulement indispensable au fonctionnement d'un téléphone mobile mais c'est sa véritable carte d'identité numérique. C'est elle qui contient les informations d'identification sur l'abonné, le code PIN de verrouillage, de la mémoire pour stocker les SMS (Short Message Service), les adresses Emails et le répertoire des numéros. Sur un plan industriel, la carte SIM peut être de type 2G, 3G ou 4G. Aujourd'hui, elle est partout dans tous les terminaux mobiles communicants. En d'autres termes, cette puce, en conservant une bonne partie de la «vie numérique» des utilisateurs, est devenue en quelque sorte le moyen le plus efficace pour garantir la portabilité du contrôle des identités des abonnées.