Les propositions des syndicats des transporteurs, quant à la matérialisation
des arrêts de stationnement des bus, ont été, enfin, prises en considération
par la direction des Transports d'Oran. Une commission composée de
représentants des Transports, de la Sûreté et de l'Union nationale des
transporteurs algériens (UNAT), d'Oran, a été mise en place afin de
concrétiser, sur le terrain, les préoccupations des professionnels du secteur.
Une sortie sur site a été effectuée, en fin de semaine, par les membres de
cette commission laquelle a permis de définir ces arrêts, tout d'abord sur la
ligne 51, l'un des plus importants axes routiers, puisqu'il relie le Palais des
Sports à Hai Sabah. En effet, pas moins de 23 arrêts ont été ainsi définis,
conformément aux orientations des parties concernées, des points que les
transporteurs sont contraints de respecter, faute de quoi, ils seront
sanctionnés. Sur la ligne 37 reliant El Hassi, à la Place Valéro, la commission
a procédé à la matérialisation de cet axe routier avec 18 points de
stationnement. Pour ce qui est du reste des lignes urbaines et suburbaines, le
travail sera poursuivi, demain avec la ligne 18, entre autres. Axant sur
l'importance de cette réorganisation du transport, le prote-parole de l'UNAT
d'Oran se dit satisfait de cette opération, puisqu'elle vise à assainir, de manière
définitive, les stationnements anarchiques et prend en charge les doléances des
syndicats qui avaient, toujours, dénoncé l'absence des points d'arrêts qu'ils
ont considérés comme la principale cause de la mise en fourrière des plusieurs
bus. D'autres préoccupations sont toujours d'actualité, notamment celles liées
à l'amélioration de la prestation de service, la création de stations de taxis
et d'abribus, la réalisation de gares routières conformes aux normes et à la
dimension d'une ville, à l'image d'Oran, l'instauration de règles incitant les
chauffeurs et les receveurs à faire preuve de civisme et le respect de
l'hygiène dans les moyens de transport. Rappelons que le ministère envisage
d'instaurer un cycle de formation au profit des chauffeurs. Celle-ci sera
sanctionnée par un brevet, un diplôme qui les incitera à faire preuve de
professionnalisme et de civisme. Ce brevet va identifier les chauffeurs
habilités à conduire des bus de transport de voyageurs et, en cas de faute,
c'est au conducteur et non au transporteur de subir les conséquences.