|
![]() ![]() ![]()
Oran :
Pour libérer des classes au profit des lycéens d'Omar El Mokhtar - Transfert de l'école Akid Lotfi : les parents d'élèves mécontents
par Ziad Salah ![]() En principe,
aujourd'hui, les parents des élèves de l'école Akid Lotfi doivent se regrouper
devant le siège de la direction de l'Education et devant l'entrée principale de
cet établissement scolaire. Comme nous l'a expliqué une jeune mère, dans une
langue limpide, les parents, engagés dans cette bataille de conserver le même
cadre scolaire à leurs enfants, se sont partagé les tâches : les mères seront
devant la porte principale de l'école et les pères descendront en ville devant
la direction de l'Education. Durant toute la semaine, les parents des élèves de
cette école Akid Lotfi ne discutent que du transfert décidé pour le début de
cette semaine de leur école vers celle de Akid Lotfi 1. Précisons qu'un simple
mur sépare les deux établissements et que la première, celle devant être
transférée, est composée uniquement de six classes et que la seconde dispose de
six classes libres. Mais, déjà, on prévoit la résurgence de problèmes
insolubles qui risquent d'envenimer le climat au niveau de l'école et, du coup,
se répercuter sur les élèves, encore enfants, il faut le préciser. En cas de
transfert, l'école Akid Lotfi 1 risque de fonctionner avec deux directeurs,
nous dit-on. Signalons que ce transfert a été décidé pour permettre à l'école
libérée de recevoir le trop plein des lycéens de l'établissement Omar El
Mokhtar souffrant de surcharge des classes. Ajoutons que ce transfert coïncide
avec l'ouverture imminente d'une autre école, dans le même quartier, à quelques
mètres du siège du FNPOS. La directrice de l'école Akid Lotfi serait disposée
de se déplacer avec ses élèves et leurs enseignants à ce nouvel établissement,
nous indiquent certains parents. Ces derniers, qui ont déjà entrepris des
démarches et qui ont déjà initié un premier mouvement de protestation, jeudi
dernier, devant le siège de l'inspecteur à Bir El-Djir, affirment qu'ils n'ont
pas à s'ingérer dans les décisions de l'administration. Cependant, ils tiennent
à ce que leurs enfants, pour la plupart encore en bas âge et qui entament leur
cursus scolaire, soient scolarisés dans des conditions normales. Un minimum, au
fait.
|
|