La question de la
«préservation de l'environnement, dans les régions semi-arides» était l'objet
d'études et discussions d'un colloque, tenu à l'université de Tébessa. Les
travaux de cette rencontre scientifique se sont articulés autour de trois principaux
axes : «intérêt des molécules bioactives dans la préservation de
l'environnement des zones semi-arides», «biodiversité et écologie des
écosystèmes des zones semi-arides» et «santé et environnement des zones
semi-arides».
La première
communication donnée par le Pr Noureddine Soltani, de l'université de Annaba,
sur les risques environnementaux, causés par des vecteurs, il cite, entre
autres, l'utilisation des produits chimiques, à travers des molécules, hormones
et insecticides qui, à terme, pourraient constituer des risques réels sur la
biodiversité et les espèces animales et végétales. Dans des régions, aussi
fragiles que les zones semi-arides ou arides, les méthodes, dites biologiques,
paraissent, pour certaines spécialités du dossier environnement pollution comme
étant les mieux adaptées, sans conséquences secondaires sur le milieu
environnemental. Enfin, le choix de Tébessa, pour ouvrir les débats, sur ce
sujet n'est pas fortuit, dans la mesure où cette wilaya a toutes les
caractéristiques, pour être classée dans cette zone, sous la menace permanente
des retombées dévastatrices, d'avancée du désert, 30% de son territoire sont
touchés par le phénomène de la désertification, 20% sont carrément désertiques,
avec une pluviométrie au-dessous de la moyenne. Tous ces indicateurs posent la
problématique, à moyen et long termes, sur le devenir des équilibres
écologiques, si des mesures d'urgences ne sont pas prises, afin d'ériger une
barrière protectrice, au moins pour endiguer les effets ravageurs pour l'environnement,
mais également pour une question de santé publique