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Première rencontre algéro-française sur les neutrinos

par Kamel M.

L'Université de Constantine-1 abritera, ce mardi 22 octobre, une importante manifestation scientifique, en l'occurrence, la «première rencontre algéro-française sur les neutrinos».

Le professeur N. Mebarki, directeur du Laboratoire de Physique, Mathématique et Subatomique, qualifie cette rencontre de «première», pour la communauté algérienne de Physique des particules, non sans souligner que cet événement sera rehaussé par la participation d'une dizaine d'experts, dans le domaine et des chercheurs algériens, venus de toutes les universités du pays. Les neutrinos seront, donc, au menu de tous les participants à la rencontre. Ce sont des particules, constituants de l'atome et auxquels les physiciens attribuent des vertus insoupçonnées. Leur découverte a révolutionné la compréhension des mystères les plus profonds de la physique.

Les premiers résultats pratiques de cette jeune science sont prometteurs. Beaucoup de mystères qui entourent la formation des planètes et des étoiles commencent à trouver un début de réponse grâce aux possibilités que permettent les neutrinos qui portent, en eux, l'empreinte des temps passés. D'ailleurs la première conférence du professeur F. Vannucci, de l'Université Paris 7 et du CNRS, portera le titre évocateur de : «Les Neutrinos, messagers de l'Univers», qui mettra en exergue l'apport de cette nouvelle physique, dans la clarification des mystères de l'astrologie et de la cosmologie actuelle. Mais les bienfaits de cette particule mystérieuse ne s'arrêtent pas là. Les chercheurs lui trouvent, chaque jour, des qualités qui peuvent être mises au service de l'humanité entière.

Ces neutrinos seront d'un grand apport pour «l'établissement et la consolidation de la paix, dans le monde», c'est là, aussi, le thème de la deuxième conférence du professeur M. Cribier du CEA, sous le titre de «Les Neutrinos et la Paix», qui dévoilera leurs potentialités et capacités uniques à détecter à distance toute activité nucléaire, en surface ou souterraine. Dans cette nouvelle branche de la Physique, tout reste donc à découvrir.

L'intérêt que porte l'Université algérienne à cette discipline ne peut que conforter ses jeunes chercheurs qui veulent rester en contact et au niveau de toutes les évolutions scientifiques, dans le monde. Surtout qu'aujourd'hui, l'université algérienne dispose de tous les moyens techniques, financiers et humains qui lui permettent d'accompagner et apporter sa contribution au développement et à la recherche scientifique.

Les jeunes chercheurs algériens auront, ainsi, l'occasion de connaître les récentes avancées et découvertes de cette nouvelle branche de la physique, très prometteuse et qui fait beaucoup parler d'elle. Ils auront l'occasion, aussi, de côtoyer ceux qui s'y intéressent de près. Déjà ces initiateurs sont lauréats du prix Nobel de physique 2013.