La ministre de la Culture,Khalida Toumi, a effectué hier une visite de
travail et d'inspection à la ville du vieux rocher et ce, dans le cadre d'une
évaluation des préparatifs concernant l'évènement de «Constantine, capitale de
la culture arabe en 2015». La ministre a entamé sa visite par un examen de visu
des sites devant accueillir le projet de pôle culturel, la salle de spectacle
«Zénith» et du palais des expositions, tous situés à la cité «Zouaghi» et près
de l'aéroport Mohamed Boudiaf. Ensuite, le cortège ministériel s'est dirigé
vers l'un des faubourgs de la ville des ponts, à savoir Bab El Kantara, pour
inspecter de plus près le site réservé à l'édification d'un futur musée. En
vérité, la plupart des observateurs s'accordent à dire que le déplacement de la
ministre de la Culture dans la ville des ponts est lié aux grands retards
enregistrés dans les procédures administratives préalables au lancement de ces
projets, ainsi que les endroits prévus pour leur construction. Et que sa venue
sur place répond surtout au souci d'être au rendez-vous de la manifestation
«Constantine, capitale de la culture arabe en 2015», avec le maximum de
réalisations à l'effet de valoriser davantage la ville, qui donnera un plus à
la manifestation. Il s'agit également, estime-t-on, à répondre aux préoccupations
de certains citoyens à l'instar des propriétaires de terrains, sur lesquels
seront édifiés ces projets et dont il y a lieu de les indemniser dans les
temps, pour éviter tout risque de contestation et de plus de retard encore. Il
en est ainsi du cas des projets de la salle de spectacles et au palais des
expositions, dont les sites se trouvent être des terrains de propriétaires avec
une superficie globale de 36 hectares, qui nous ont-ils avoué n'avoir rien reçu
jusqu'à maintenant, alors qu'une base de vie est déjà érigée sur les lieux.
Sujet que nous n'avons pas manqué de poser au directeur du logement et des
équipements publics (DLEP), M. Bettayeb, qui tout en reconnaissant le fait n'en
a pas moins assuré que le cas a été réglé, sur le plan administratif, et que la
question de l'expropriation est par conséquent totalement prise en charge. «Ils
seront tous indemnisés, en argent ou en terrain, et mieux encore, les cinq
familles qui occupent actuellement des maisons situées sur les sites en
question seront prises en charge et relogées ailleurs», conclura-t-il.