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«La bureaucratie,
la mauvaise prise en charge des préoccupations administratives quotidiennes des
citoyens, la lenteur des procédures administratives? ont favorisé l'émergence
de niches de corruption, comme elles ont donné lieu à des actions de
contestations citoyennes. C'est pourquoi, il est temps d'agir, sans plus
tarder, pour une véritable réhabilitation du service administratif public».
Ainsi s'était exprimé, dernièrement, le Premier ministre, M. Abdelmalek Sellal. Une déclaration qui n'aura pas tardé à connaître son début d'exécution avec cette circulaire n° 1.477, du 30 septembre 2013, émanant du ministère, en question, qui vient d'être adressée à tous les walis dont celui de Médéa, M. Brahim Merad et relative, justement et essentiellement, à «l'installation d'une commission de wilaya chargée de la réhabilitation du service administratif public dans les collectivités locales, les mairies et les daïras, en l'occurrence». Une circulaire qui a été à l'origine de la réunion qui vient de se tenir au siège de la wilaya de Médéa, présidée par M. Brahim Merad, aux côtés duquel se trouvaient le P/APW et le secrétaire général de la wilaya de Médéa. Une réunion dont le seul point à l'ordre du jour était, justement, l'installation officielle de ladite commission. Une réunion à laquelle étaient présents les membres désignés de cette commission et qui sont, outre le S/G de la wilaya, MM le directeur de l'Administration locale (DAL), celui de la Réglementation général de la wilaya, quatre (04) chefs de daïra, quatre P/APC, quatre secrétaires généraux de communes, deux (02) membres de l'APW de Médéa ainsi que les représentants locaux de la presse nationale. Une commission de wilaya qui pourrait être élargie à des universitaires et des représentants de la société civile pour l'enrichissement de ses travaux. D'emblée, M. Brahim Merad, donnera lecture du contenu de la circulaire, en expliquant dans les détails, chacun de la quinzaine de points portant, justement, sur toutes les entraves, les contraintes et les difficultés auxquelles est confronté, administrativement et quotidiennement, le citoyen dans les mairies et les sièges de daïras. Présidée par M. le wali, cette commission aura à recenser tous genres de difficultés et entraves administratives que rencontrent les citoyens, de présenter des recommandations et autres propositions de réhabilitation du service administratif public, d'accompagner les services administratifs publics dans la mise en œuvre de leurs plans d'action. Elle vise, également, à réhabiliter les équipements administratifs publics, à faire l'évaluation mensuelle du travail de cette commission, qui a été donc installée par M. Brahim Merad, lors de cette réunion et enfin de faire parvenir aux services concernés du ministère de tutelle, et avant le 10 octobre courant, son premier rapport mensuel qui mettra en relief et plus particulièrement «l'accueil des citoyens et la prise en charge de leurs préoccupations administratives de l'encadrement administratif», «les instruments d'évaluation périodique des programmes de travail». A en lire le contenu et saisir la rigueur qui caractérise le texte de cette circulaire, il est indéniable que cette fois-ci, nous l'espérons tous, le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales a «pris le taureau par les cornes» pour mettre fin à une situation de tracasseries administratives qui n'a que trop duré. |
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