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Poursuivant leurs
actions sécuritaires préventives contre la criminalité, sous toutes ses formes,
avec, cette fois-ci, des actes de cambriolage d'habitation ainsi que de trafic
de kif traité et de psychotropes, les éléments de la police judiciaire de la
4ème Sûreté urbaine de la ville de Médéa et ceux de la brigade de recherches et
d'investigations (BRI), relevant de la Sûreté de wilaya de Médéa, viennent de
mettre, hors d'état de nuire, pas moins de huit individus dont trois repris de
justice.
Entrant toujours dans le cadre du plan sécuritaire permanent, mis en place depuis près de deux années, ces actions visent, essentiellement, à sécuriser davantage la vie quotidienne des citoyens et à protéger, au maximum, leurs biens. Comme il en a été ainsi, cette fois-ci encore, avec ces deux affaires distinctes de cambriolage d'une habitation, pour la première, et de trafic de kif et de psychotropes, pour la seconde. Selon le contenu des deux communiqués de presse, émanant de la cellule concernée de la Sûreté de wilaya de Médéa, et qui nous ont été remis et commentés par le responsable de cette cellule, le commissaire Nabil Toualbia, l'affaire du cambriolage d'habitation remonte au lundi 30 septembre écoulé quand un citoyen déposa une plainte au siège de la 4ème Sûreté urbaine de Theniet El-Hadjer, un quartier situé sur les hauteurs de la ville de Médéa, pour le cambriolage dont venait d'être l'objet sa maison, sise dans ce même quartier. Un vol dont le préjudice causé s'élevait à une somme d'argent, assez importante, des objets de valeur, trois téléphones portables et à 250 oiseaux en cage dont des « canaris ». L'enquête, immédiatement déclenchée, débouchera, tout d'abord sur l'interpellation d'un individu, suspect et connu des services de police, au domicile duquel il a été découvert 58 canaris. Pressé de questions, il ne tardera pas à «donner» son «vendeur» qui sera, à son tour, arrêté. Après la fouille de son domicile, sur autorisation du procureur de la République, près le tribunal de Médéa, les éléments de la police judiciaire mettront la main sur le reste des 250 oiseaux volés. Le « vendeur » en question dénoncera à son tour le reste de cette bande de malfaiteurs au nombre de cinq, âgés entre moins de 16 ans et 34 ans, qui seront, à leur tour, arrêtés et les objets volés récupérés. Une bande de malfaiteurs qui s'était «spécialisée» dans le cambriolage, par effraction, des habitations familiales et des locaux commerciaux. Quant à la deuxième affaire, relative au trafic de stupéfiants, kif traité et psychotropes, les faits remontent à mardi dernier, quand des informations sûres parvenaient au siège de la BRI et faisaient part de la présence d'individus commercialisant du kif traité et des psychotropes au cimetière de Merdj El-Kébir, un quartier situé sur les hauteurs de la ville de Médéa. Des individus circulant à moto et dans un véhicule de tourisme immatriculé dans la wilaya de Tipaza. Après une surveillance permanente des lieux indiqués et de leurs alentours, menée par les éléments de la BRI dont certains en tenue civile, les trois individus en question, âgés entre 26 et 36 ans et demeurant, pour deux à Cherchell (wilaya de Tipaza) et le troisième surnommé «le japonais », à Médéa, seront interpellés avec, en leur possession une quantité de kif traité, dissimulée dans des sachets en plastique, une quantité de psychotropes ainsi qu'une somme d'argent s'élevant à près de trois millions de centimes, en plus d'armes blanches prohibées. Présentés devant le procureur de la République près le tribunal de Médéa et, après l'étude de leurs dossiers par le juge d'instruction, en charge de ces deux affaires, six individus, membres de ces deux bandes de malfaiteurs, ont été placés sous mandat de dépôt alors que 2 autres ont été placés sous contrôle judiciaire. |
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