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Des «auxiliaires de vie» pour les personnes âgées

par T. Lakhal

La société algérienne a changé. On voit de plus en plus de personnes âgées vivant seules. N'ayant aucune personne pour leur venir en aide dans les gestes les plus anodins qui leur permettent une certaine autonomie, parfois très relative. Dans ce cadre, l'association Chougrani, qui n'est plus à présenter, vient de ficeler, en partenariat avec l'Institut de formation paramédicale d'Oran, une formation en direction d'une vingtaine de jeunes infirmiers et infirmières au chômage pour devenir des auxiliaires de vie. Ce programme s'étale sur une assez longue période où l'auxiliaire devra être initié à la gériatrie, une branche qui s'occupe des personnes âgées présentant diverses pathologies liées à l'âge, comme la maladie d'Alzheimer. Et c'est vrai, avec l'éclatement de la famille traditionnelle, le prolongement de l'espérance de vie, l'investissement de la femme du monde du travail, l'on constate que de nombreuses personnes se trouvent seules à un moment. Le tabou doit tomber pour reconnaître ce problème et pour le prendre à bras-le-corps. Les vieux aiment vivre et finir leurs jours dans leurs maisons, ça c'est connu. Il leur faut donc, en cas d'impotence, des auxiliaires de vie pour les aider, leur administrer les médicaments, leur faire des courses les plus urgentes, les nettoyer, entre autres. En fait, c'est un métier noble qui vient à la rescousse de ceux qui ont en besoin.