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Le projet de
l'usine Renault avance à bon train et à bon rythme. C'est ce qu'a affirmé,
hier, le président-directeur général de Renault Algérie, M. Bernard Sonilhac,
lors d'un point de presse animé à l'hôtel Sheraton. La production de la
nouvelle Symbol va démarrer en novembre 2014 et sera destinée au marché local.
Ce nouveau modèle, produit jusqu'à présent en Roumanie, a été présenté hier à
la presse, répondant aux dernières normes et à tous les éléments de sécurité.
Dans une première phase, l'usine va démarrer pour quelques années avec le montage de 25.000 véhicules par an qui nécessite la création de 350 emplois directs. La phase 2 débutera en 2019. Elle sera caractérisée par l'installation de la tôlerie et une augmentation de production annuelle jusqu'à 75.000 véhicules. Durant cette phase, le tissu industriel sera complété avec des fournisseurs et des sous-traitants. Le constructeur français a identifié jusqu'à présent 60 sous-traitants dont certains sont à l'audit de qualité. Le PDG de Renault a insisté dans ce sens sur l'importance de la qualité du produit et, par conséquent, la rigueur dans le chois des partenaires qui vont accompagner la maison Renault. «Notre première condition est la qualité. Nous voulons le même niveau de qualité qu'ailleurs. Cela nécessite une formation continue. Ce qui va nous permettre de passer à la phase 2 du projet», a souligné M.Bernard Sonilhac. Pour le constructeur français, les pièces seront importées afin d'assurer la qualité et de développer l'intégration locale. L'usine d'Oued Tlélat sera une usine de carrosserie /montage. Pour les moteurs, ils seront importés tout prêts. Le PDG de Renault Algérie souligne sur ce point : «Nous allons essayer de produire les pièces au début car c'est dans notre intérêt de les avoir dès le début. Les moteurs seront importés tout prêts. Ils sont produits en France, en Espagne et en Roumanie». Interrogé sur les trois ans d'exclusivité sur le marché algérien, le PDG de Renault Algérie a expliqué que «Renault Algérie production est une société algérienne. Quand on commence un tel projet où il faut mettre en route le tissu des fournisseurs et non pas seulement l'usine qui produit. Il faut se donner le temps d'avancer». Quant au PDG de la SNVI détentrice de 35% des actions dans l'usine d'Oued Tlélat, présent à cette conférence, M.Tazrouti Hamou, a expliqué, pour sa part, qu'il y a toute une liste régionale de sous-traitants qui a été élaborée. Il y a aussi une équipe mixte composée de représentants de SNVI et de Renault qui est entrain de rendre visite aux sous-traitant, de les identifier en terme de capacité et de maitrise de la fabrication. Il y a une vingtaine qui ont passé le premier test. Certains ont été retenus. Il a souligné également que «la SNVI va faire la tôlerie et le métissage. Elle interviendra dans la 2ème phase lorsqu'on commencera à faire la soudure de la pièce». Interrogé sur la possibilité d'intégration de la pièce moteur à l'usine d'Oued Tlélat, il répond : «Il n y aura pas intégration de la pièce moteur. C'est le seul organe qui ne sera pas susceptible d'être intégré». Le PDG de la SNVI a tenu à préciser, sur l'exclusivité de Renault sur le marché algérien pendant trois ans, que «Renault a une exclusivité sur le marché dans la gamme de véhicules particuliers et non dans les autres gammes. Ce qui donne la possibilité à d'autres constructeurs d'investir dans d'autres projets de véhicules. C'est le cas du projet de véhicules à Tiaret et à Rouiba». |
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