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Le Premier
ministre Abdelmalek Sellal a fait, clairement, savoir, avant-hier soir, qu'il
continuera à soutenir le chef de l'Etat, dans toutes les circonstances. «Je
suis avec Bouteflika jusqu'à la mort», a-t-il déclaré, à l'occasion de sa
rencontre avec la société civile de Médéa, une rencontre organisée au terme de
sa visite, dans cette wilaya. Même s'il ne le dit pas, cela voudrait dire,
estiment certains, que Bouteflika compterait, désormais, diriger le pays,
au-delà du mois d'avril 2014, date de la fin de son mandat.
Abdelmalek Sellal, qui avait dirigé la campagne électorale de Bouteflika, en 2009, compte ainsi continuer à «épauler» le président de la République, jusqu'à la fin. Il n'est pas le seul, car lors de la réunion de Médéa, plusieurs élus et des membres de la «société civile», ont scandé un quatrième mandat au président de la République, dans un scénario qui ressemble beaucoup à celui de 2009 où la «société civile» et des élus proches du pouvoir avaient, également, prôné un autre mandat au président, alors que la constitution ne le permettait pas encore. Bref Abdelmalek Sellal, contrairement à Ali Benflis, en 2004, semble rester fidèle, jusqu'à la mort, comme il l'affirme, au président de la République, ce qui constitue, pour ceux qui en doutent encore, un message, plus au moins clair, sur ce que sera le rendez-vous de 2014. Par ailleurs, le Premier ministre a affirmé que la stabilité dont jouit l'Algérie, dans un contexte difficile, constituait un acquis important, réalisé grâce à la politique de concorde civile puis de réconciliation nationale. «Le climat de quiétude, de sérénité et de sécurité dont jouit l'Algérie, constitue un acquis important, réalisé grâce à la politique de concorde civile puis de réconciliation nationale, mises en œuvre par le président de la République», a déclaré Sellal qui a rendu hommage aux «hommes déterminés et engagés» qui ont consenti, dit-il, d'énormes sacrifices, lors de la décennie noire. Abdelamalek Sellal citera l'exemple de la wilaya de Médéa qui a souffert des affres du terrorisme, lors de cette décennie et qui jouit, aujourd'hui, selon lui, de la quiétude grâce à la démarche initiée par le président de la République, dans le cadre de la concorde civile puis la réconciliation nationale. « L'Algérie a dû faire face au terrorisme et à la crise, lorsqu'elle n'avait pas de quoi acheter un quintal de semoule», a ajouté le Premier ministre qui souligne que le pays, aujourd'hui, a triomphé et a remboursé toutes ses dettes. Sellal, dans un langage populaire, s'est adressé à tous les Algériens, en les appelant à en finir avec la haine, la rancœur, le favoritisme, l'exclusion, la corruption et la bureaucratie. Concernant cette dernière le Premier ministre dira «je ne vois pas pourquoi un agent de la banque demande à un client qui retire 100.000 DA que fera-t-il de cet argent ?». «L'argent n'appartient pas à ta mère» renchérit Sellal, avant d'être acclamé par les participants à la rencontre qui réclament, par ailleurs, qui un logement, qui un stade, qui un emploi ou simplement des aides pour concrétiser leurs projets. Enfin, sur un autre chapitre, Abdelamalek Sellal a fixé la date de la prochaine tripartie, au 10 octobre prochain. Selon lui cette rencontre (tripartite) sera l'occasion pour élaborer une stratégie, à même de relancer le développement économique, en citant, notamment, l'Industrie et l'Agriculture. «Nous avons décidé de tenir la prochaine tripartie, le 10 octobre, et nous allons mettre sur pied une stratégie pour développer, davantage, l'économie nationale ; une économie qui devrait être fondée sur la création d'unités industrielles nationales, publiques, privées ou mixtes», a-t-il fait savoir, en précisant que le pays accuse beaucoup de retard dans ce domaine par rapport aux années 1970. Sellal expliquera, en ce sens, que la stabilité d'un pays est fondée sur son économie, en rappelant, au passage, que la sécurité, la sérénité et la tranquillité qui règnent, actuellement, en Algérie sont le résultat de l'Etat et de celui qui l'a guidé, durant ces dernières années, comprendre par le président de la République. |
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