
Le secteur des
travaux publics a eu de tous temps la part du lion dans les différents
programmes de développement en occupant comme toujours la première place. Des
sommes colossales lui ont été réservées et ceci dans le souci de désenclaver
aussi bien des villages et hameaux que d'améliorer les voies de communications
jugées désuètes et dangereuses pour les usagers de la route et les résultats ne
se sont pas fait attendre. L'on peut affirmer, sans risque de se tromper, que
la wilaya dispose de l'un des réseaux routiers les plus performants des
Hauts-Plateaux puisqu'elle a bénéficié d'une série d'opérations destinées à son
extension et à son amélioration. Pour l'heure, l'on ne manquera pas de noter
que les premiers contours d'une voie express à double sens se dessinent sur la
RN 6A reliant le chef-lieu de la wilaya aux autres villes du nord du pays. Concernant
le projet proprement dit qui porte dans un premier temps sur six kilomètres, le
premier coup de pioche a été donné au début du mois de février de cette année.
Ce gigantesque chantier, qui a nécessité la mobilisation de plus d'une
cinquantaine de puissants engins, en raison de la complexité des travaux,
connaît un taux d'avancement très appréciable et sa date de réception
définitive est annoncée pour le début de l'année 2014. Il a fallu aux ouvriers
grignoter mètre par mètre les flancs de trois montagnes et déplacer les gravats
et des millions de mètres cubes de pierres qui longent les gorges de l'oued «
El Biadh ». Cette opération, pour laquelle une enveloppe financière d'un
montant global de 1.040.000.000,00 de DA a été débloquée et retenue également
dans le cadre de l'élargissement de la voie entre les points kilométriques 95
et 101, constitue le point de départ du futur projet de dédoublement de la RN 6
et 6A qui relie El-Bayadh à Saïda sur plus de 150 kilomètres jusqu'au hameau de
Mosbah. Dans ce même ordre d'idées, l'on notera la réception définitive et
l'ouverture à la circulation piétonne et automobile de deux ouvrages d'art
reliant les deux principaux quartiers de la ville qui ont été sévèrement
endommagés par les inondations du mois d'octobre de l'année 2011. La
reconstruction de ces deux ponts entièrement affaissés n'a duré, grâce à la
persévérance des responsables locaux de la wilaya, que cinq mois. Une prouesse
réalisée par deux entreprises publiques, en l'occurrence de la SAPTA et l'ENGEOA.
Toutefois, un autre projet de reconstruction d'une seconde passerelle qui
enjambe l'oued maudit, non loin du mausolée Sidi Hadj Bahous, entièrement
emportée lors des dernières crues, est vivement souhaitée par la population
ainsi que l'ouverture du nouveau pont de l'abattoir. Ce pont est totalement
achevé depuis plus de six longs mois, mais la réception définitive a été
reportée plus d'une fois aux calendes grecques en raison de travaux de
construction d'une muraille de protection du site de la Naftal. Cette situation
pénalise les usagers de la route empruntant cet ouvrage d'art qui non seulement
permet de désengorger l'unique voie d'accès mais aussi de mettre fin
définitivement aux éternels embouteillages et bouchons sur la voie secondaire
qui donne directement accès au centre de la ville.