Comment
transmettre et élargir, à toutes les autres agences d'Algérie, l'expérience de
l'Agence locale de l'Ansej avec l'Université Mentouri de Constantine ? C'est
là, en effet, l'objectif que s'est donné un séminaire de formation des
représentants des agences ?Ansej' des autres wilayas du pays, dont le coup
d'envoi a été donné, hier, à l'hôtel ?Cirta' et qui doit se poursuivre jusqu'à
jeudi prochain. Selon le directeur de l'Ansej de Constantine, M. Tarek Belmili,
la relation d'excellence que son organisme entretient avec l'Université
Mentouri, a permis d'ancrer la culture de l'entreprenariat, dans le milieu des
étudiants et d'engranger des résultats positifs. Ainsi, le taux de porteurs
(universitaires) de projets, qui était de seulement 03%, au début des années
90, a bondi à 30%, actuellement. Prenant la parole à son tour, le représentant
de la direction générale de l'Agence de soutien à l'emploi des jeunes, M.
Bellal, dira que le but de ces 5 jours de formation est de développer la
relation Ansej - Université, relation dont l'étincelle est partie, pour une
grande part, depuis Constantine, ajoutera-t-il. L'expérience pilote tend à
l'amélioration et l'approfondissement des interfaces professionnels de
l'étudiant. «Et cette démarche, soulignera-t-il, revêt une importance capitale
pour nous, car l'université renferme un potentiel énorme de création de
richesses et d'emplois durables ». « Il s'agit, également, de projets pérennes,
à forte valeur ajoutée, et il est important d'affiner ce potentiel pour
l'orienter vers le développement économique », dira-t-il.
Les séminaristes
composés, pour l'essentiel, de chargés de la maison de l'entreprenariat dans
leurs wilayas respectives et qui ont assisté, au début du mois de juillet
écoulé, à une journée de sensibilisation autour de ce sujet, ont été choisis
pour cette formation et seront mis à profit et à contribution pour le
développement de la relation recherchée avec l'Université. Il s'agit, aussi, de
capitaliser les expériences, de façon horizontale entre les séminaristes et ce,
au profit de l'entreprenariat estudiantin. Il est à signaler que selon le
programme de formation, les intervenants, représentants de l'Université et de
l'Ansej, aborderont des thèmes importants, à l'instar du « système LMD : pour
une meilleure employabilité des diplômés et ouverture sur le monde de
l'économie ». Mme Yekhlef, enseignante à l'Université a traité, ainsi, des
possibilités que permet ce nouveau système, qui revient au système des
facultés, dira-t-elle, et qui permet, par le biais de ses «unités transversales
et de découverte» de s'ouvrir sur le monde de l'entreprise et de donner, à ces
dernières, l'opportunité d'intervenir dans la conception des offres de formation
ainsi que des programmes enseignements.