Les débats ont
été, pour le moins qu'on puisse dire, vifs, hier, à l'occasion de la tenue de
la réunion de l'exécutif communal d'Oran sous la présidence du maire, M.
Boukhatem Noureddine, et en présence des délégués de secteurs et autres
délégués spéciaux, mais aussi des directeurs de secteurs et de divisions. La
raison de ces débats passionnés, l'ordre du jour de cette rencontre consacré à
des dossiers qui, dans leur majorité, datent depuis plusieurs années, sans
connaître de dénouement. L'un des premiers dossiers soumis à l'assistance a
trait à «la réforme du matériel». Selon un rapport présenté par le président de
la commission du transport de la commune d'Oran, M. Berkani, qui résume les
conclusions établies par un expert mandaté par la commune, le parc automobile
de la commune, engins lourds et véhicules touristiques destinés à la réforme,
est composé de 117 camions, 79 véhicules légers, 71 engins divers et 59
motocycles. Un parc qualifié de vétuste, dont la majorité date de 1989. A ce
propos, le maire d'Oran dira : «Je veux un parc neuf». Une manière de rompre
avec les anciennes habitudes qui consistaient à «bricoler» continuellement ces
engins, dans une optique qui viserait en théorie une économie des dépenses mais
qui est finalement beaucoup plus coûteuse pour les caisses de la commune. Ces
engins destinés à la réforme devraient faire l'objet prochainement d'une vente
aux enchères. Autre dossier déterré des tiroirs de la commune, celui du projet
du bâtiment administratif (R+3) sis non loin de la place Karguentah. Un projet
qui, rappelle-t-on, date de 2003 (10 ans) sans voir le jour. L'entreprise
chargée de la finalisation du projet vient de voir son contrat résilié. L'APC
devra mettre au point un nouveau cahier des charges pour choisir une nouvelle
entreprise et relancer les travaux. Les membres de l'exécutif ont également
discuté de la gare routière des Castors. Une gare qualifiée par le maire de
«point noir», notamment pour la circulation automobile au niveau de ce site
mais qui, en plus, est économiquement loin d'être rentable. A noter que cette
réunion a été également consacrée à l'étude du budget supplémentaire de
l'exercice 2013 qui sera probablement programmée lors de la prochaine session
ordinaire de l'APC.