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Les habitants du
village El Ariassia dans la commune d'Oued Djemaa, à l'est de Relizane,
réclament des bus pour le transport de leurs enfants vers les établissements
scolaires du primaire et du moyen situés à plus de 3 km.
En l'absence de moyens, les enfants empruntent quotidiennement le parcours deux fois par jour et parfois plus, selon le programme pédagogique, pour joindre lesdits établissements scolaires. Selon un habitant, plusieurs réclamations ont été adressées aux autorités locales de l'APC, la daïra et la direction de l'éducation lesquelles sont restées vaines. En temps de pluies, l'unique voie menant vers la ville est inondée par les eaux de pluie qui contraignent les enfants à bouder l'école, dira notre interlocuteur. Pis, certains chefs de famille, dans le besoin, ont carrément incité leurs filles à abandonner les études. Le manque de moyens de transport public et scolaire et l'état des routes délabrées profitent beaucoup plus aux spéculateurs notamment les transporteurs clandestins. Pour preuve, pour joindre la ville, les taxis clandestins réclament le prix de la course à 20 DA pour un parcours de 3 km. Par ailleurs, cette situation a provoqué la colère des habitants dudit village qui dénoncent le laxisme des autorités locales. «Notre village est marginalisé», dira un citoyen, la trentaine. Le village El Ariassia n'a bénéficié d'aucun projet, malgré les promesses des responsables locaux. Ainsi, outre le transport scolaire, les habitants réclament le projet de réalisation des aires de jeu ainsi que l'éclairage public. Quant au raccordement au gaz naturel, les habitants n'accordent aucun intérêt puisqu'il relève de l'impossible, comme a tenu à le dire un citoyen. |
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