Les élèves du
lycée Bouhali à la nouvelle ville d'Ali Mendjeli ont refusé, hier, de rejoindre
les classes avant de souligner un ensemble de problèmes à l'administration,
dont le fait que leur établissement soit transformé en chantier dès les
premiers jours de la rentrée scolaire. Les élèves ont, ainsi, dénoncé la
programmation de travaux de réhabilitation à ce moment précis de la rentrée
scolaire, alors qu'il serait tellement plus indiqué de les réaliser en été et
durant les vacances scolaires, disent-ils. Et les concernés de s'interroger sur
les tenants et les aboutissants de cette programmation, qui fait fi de tout bon
sens. Dans ce sillage, beaucoup d'associations de parents d'élèves de lycées
d'Ali Mendjeli, mais également de Zouaghi et du centre-ville du vieux rocher,
nous avaient avoué auparavant ne pas comprendre la propension de certains
établissements scolaires à entamer des travaux de réhabilitation ou d'extension
de classes alors que les élèves ont repris les cours. Elèves, dont ceux du
lycée Bouhali d'Ali Mendjeli, à l'instar de la plupart des établissements (du
primaire, moyen et secondaire) de la même nouvelle ville, qui souffrent déjà de
la surcharge des classes et qui n'arrivent plus, aujourd'hui, à se mouvoir dans
la cour à cause de ces travaux. Faut-il aussi relever que le poste de proviseur
de ce lycée, vacant lors de la rentrée scolaire, n'a été occupé que depuis
trois jours. Pour plus de renseignements et à plusieurs reprises, nous avons
vainement tenté de prendre contact avec la direction de l'éducation.