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Les habitants de la cité HLM «météo» veulent une passerelle

par J. Boukraâ

Quelques routes à Oran, connues par leur dense trafic, sont devenues synonymes de danger pour les piétons. C'est le cas de la voie express entre la trémie de la cité Djamel et le rond-point des trois cliniques à l'USTO. Les riverains et piétons qui empruntent cette route revendiquent la construction d'une passerelle. Les riverains et notamment les habitants de la cité HLM météo, située à proximité de cette route sur laquelle se trouvent le tribunal, le musée du Moudjahid, le siège de Sonatrach Aval et la zone des sièges, vivent avec le cauchemar permanent de se voir faucher par un véhicule en traversant la route. «Nous sommes obligés de traverser cette route pour pouvoir prendre, de l'autre côté, le tramway», disent-ils. Ils affirment que leur vie est suspendue à un petit projet nommé «passerelle». Les habitants affirment avoir saisi, à maintes fois, les autorités locales, «hélas, l'hécatombe se poursuit, sans que les responsables de la commune jugent utile de la construire». Cette route a fait déjà plusieurs blessés et morts. Les voitures qui viennent de la trémie et le rond-point USTO refusent de ralentir. Des accidents ont même eu lieu par le passé sans que des mesures soient prises pour remédier à ce danger. «Le risque est grand pour nos enfants, il est omniprésent, au moindre manque de vigilance, c'est la mort», soutiennent des habitants. Quotidiennement, les accidents de la route font leurs lots en morts et blessés et endeuillent des familles entières. Les services de la Protection civile de la wilaya d'Oran ont enregistré, l'année dernière, 2.076 accidents de la circulation. Le nombre de décès à la suite de ces accidents a connu une hausse durant la même période. 73 personnes sont mortes dans des accidents de la circulation. Le nombre de blessés est passé, quant à lui, à 1.934 en 2012, rappelle-t-on. Selon le même bilan, 30 personnes sont mortes dans des accidents de la voie publique (AVP). Il s'agit de piétons (personnes âgées, enfants, femmes et malades mentaux). Le facteur humain (excès de vitesse, manque de vigilance, dépassements dangereux et non-respect du code de la route, entre autres) représente 80% des causes des accidents, suivi par l'état du véhicule et de la chaussée.