Cinq
recommandations majeures ont été adoptées par les participants à la 22ème
Conférence régionale africaine d'Interpol à la clôture de ses travaux ce jeudi
au Centre des Conventions d'Oran (CCO) Mohamed-Benahmed, en présence de la
présidente de l'Organisation, Mme Mireille Ballistrazzi, du secrétaire général
d'Interpol, M. Ronald Kenneth Noble, du président de la Conférence et
vice-président d'Interpol, M. Adamu Mohammed et du directeur général de la
Sûreté nationale, M. Abdelghani El Hamel. Parmi les principales recommandations
approuvées à la fin de la Conférence, la validation par les délégués de la
stratégie Interpol pour la région Afrique (2014-2016) et de son plan d'action
2014-2015, lesquels prévoient, entre autres, selon le comité exécutif
d'Interpol, « l'élargissement de l'utilisation du système de communication
policière unique baptisé I-24/7 ». Selon la même source, ce plan stratégique «
prévoit également d'aider les chefs de police de la région à détecter les
nouvelles formes de criminalité, à identifier leurs auteurs et à les combattre
efficacement par l'intermédiaire des quatre bureaux régionaux d'Interpol en
Afrique : Abidjan, Harare, Nairobi et Yaoundé. Autre recommandation approuvée
par les participants, celle visant à « encourager les Bureaux centraux
nationaux (BCN) à « enregistrer dans le système Interpol de gestion de données
sur les armes illicites et du traçage des armes (IARMS) informations sur des
armes à feu connues ayant été perdues, volées ou ayant fait l'objet de trafic
ou de contrebande ». Cette 22ème Conférence régionale africaine d'Interpol a
également préconisé « d'intensifier la lutte contre le trafic illicite transnational
de stupéfiants dans la région en incitant les BCN à communiquer des
informations sur les trafiquants de drogue recherchés et/ou présumés afin de
pouvoir effectuer des recoupements avec les informations enregistrées dans les
bases de données d'Interpol, de façon à mettre au jour les liens existant entre
les activités criminelles et à faciliter la détection et le démantèlement des
réseaux criminels. » La Conférence régionale africaine d'Interpol a aussi
appelé à un renforcement de la sécurité aux frontières afin de soutenir la
lutte antiterroriste en Afrique grâce aux outils et services opérationnels
d'Interpol en mettant en place des activités de renforcement des capacités et
des opérations aux frontières, et par une utilisation accrue des notices. » Dans
son discours de clôture, le directeur général de la Sûreté nationale (DGSN), le
général-major Abdelghani El Hamel a qualifié ces recommandations comme étant «
à même d'améliorer les capacités de nos polices ». De notre rencontre, a-t-il
dit, en s'adressant aux délégations participantes. « Il est apparu que nous
sommes confrontés aux mêmes menaces, et aux mêmes formes de criminalités et que
nous sommes appelés, par conséquent, à conjuguer davantage nos efforts, à
accroitre nos échanges, et à intensifier notre coopération policière sur les
plans techniques et opérationnels. »