Envoyer à un ami | Version à imprimer | Version en PDF

Aïn El-Turck : Saisie d'ecstasy, trois dealers arrêtés

par Rachid Boutlélis

Deux prévenus, K. H. A. âgé de 27 ans et sa complice C. H. H., 18 ans, une jeune femme qui lui servait d'appât, ont été présentés, lundi, devant le magistrat instructeur près le tribunal correctionnel d'Aïn El-Turck. Au terme de leur audition, ils ont été placés en détention provisoire sous les principaux chefs d'accusation de détention et de commercialisation de drogue.

Selon nos sources, les deux mis en cause ont été appréhendés, en début de semaine, par les enquêteurs de la police judiciaire de la sûreté de daïra d'Aïn El-Turck, à proximité d'une boîte de nuit située à mi-chemin du village côtier de Cap Falcon, sur le territoire du chef-lieu.

Les interpellés étaient en possession de 24 comprimés psychotropes, de forts hallucinogènes, en l'occurrence de l'ecstasy, ainsi que d'une somme d'argent d'un montant de 3.000 dinars, provenant fort probablement d'une transaction de stupéfiants, indiquent nos sources. Ces deux individus opéraient dans les alentours immédiats des établissements de restauration et des cabarets jalonnant le littoral ouest, leur lieu de prédilection favori où ils fourguaient les stupéfiants à des toxicomanes en manque. Leur interpellation a été opérée après une étroite surveillance ponctuée par des filatures, exercées par les enquêteurs de la police judiciaire, chargés de la lutte contre le trafic de drogue, durant plusieurs jours.

On apprend, par ailleurs, auprès des mêmes sources, l'arrestation d'un autre dealer dans la commune d'Aïn El-Turck. L'interpellé répondant aux initiales O. M., âgé de 28 ans, a été repéré par les éléments de la police judiciaire de la sûreté de daïra dans la cité Amel (350 logements sociaux), sise en plein cœur de ladite municipalité.

Le mis en cause, un repris de justice traînant de lourds antécédents judiciaires dans le trafic, récemment libéré de prison, a été trouvé en possession de 80 comprimés psychotropes «Rivotril» et d'une quantité de 150 grammes de résine de cannabis découpée en barrettes. Nos sources indiquent encore que le mis en cause fourguait les stupéfiants dans ladite cité et ses abords immédiats où le trafic de drogue est le plus important et est sans cesse dénoncé par les riverains domiciliés dans cette zone du chef-lieu de cette daïra.