Les habitants de
la cité Merdj Eddib, située dans la partie basse de Skikda, sont sortis, hier
matin, pour crier leur ras-le-bol de devoir endurer, à chaque fois, les affres
des inondations qui leur empoisonnent la vie. Les averses qui se sont abattues,
ces derniers jours, ont transformé cette cité en marécage où les immeubles et
les villas ont été, rapidement, cernés par les eaux, interdisant tout
mouvement. Cette situation qui s'est renouvelée, à deux reprises, n'a pas
laissé insensibles les citoyens qui sont sortis pour fermer la route principale
à la circulation, nécessitant ainsi l'intervention des forces de l'ordre. Ils
ont pointé un doigt accusateur en direction de l'APC et ont exigé une solution
au problème. Il est vrai que les précipitations exceptionnelles de ces derniers
jours ont été désastreuses et ont touché plusieurs cités de la partie basse de
Skikda à savoir : les ?500' et ?700 logements', ?Boulkeroua', ?le 20 Août 1955',
les ?Allées', les ?Frères Saker'...
La commune semble
dépassée puisque ne disposant pas de moyens nécessaires pour faire face à la
situation. A noter que les intenses terrassements engagés dans les parties
amonts sont à l'origine de l'obstruction des avaloirs en l'absence d'opérations
de curage, en temps utile.