L'Organisation
internationale de la Police criminelle Interpol a indiqué, hier, au «Quotidien
d'Oran», par la voix d'une personne autorisée, «n'avoir pas délivré, à ce jour,
de notice rouge » à l'encontre des 9 personnes ayant fait l'objet de mandats
d'arrêt internationaux, par la justice algérienne, dans le cadre de l'affaire
dite «Sonatrach 2». La même source qui s'exprimait, en réponse à une question
écrite adressée par «Le Quotidien d'Oran », à l'organisation internationale, à
l'occasion de l'ouverture, hier, à Oran, de la 22ème Conférence régionale
africaine d'Interpol, a expliqué que cette non délivrance de notice rouge «
peut s'expliquer soit par le fait qu'aucune demande n'a été formulée, dans ce
sens, par l'Algérie, soit par celui que la demande a été formulée mais pas
conformément aux règlements définis par Interpol, en la matière. » Sous le nom
de « notice rouge Interpol » s'entend la demande d'un pays pour obtenir le
retour d'un suspect ou d'un criminel, en vue de son jugement ou de la purge de
sa peine.
Le procureur général
près la Cour d'Alger, Belkacem Zeghmati, avait, rappelle-t-on, affirmé que le
juge d'instruction, chargé de l'affaire «Sonatrach 2», avait émis des mandats
d'arrêt internationaux contre neuf personnes dont l'ex ministre de l'Energie et
des Mines, M. Chakib Khelil, son épouse et ses deux fils ainsi que le dénommé
Farid Bedjaoui.