Des dizaines
d'habitants de logements précaires et du bidonville de Sidi M'cid ont tenu,
hier, un rassemblement devant le siège de la daïra de Constantine, pour
réclamer des autorités de «tenir leurs promesses de régularisation de leur
situation et de l'entame du payement du cautionnement pour les logements à
l'OPGI». Selon le président de l'association de quartier, Farès Aliouache,
«nous sommes 263 familles de Sidi M'cid inférieur, situées sur le terrain
Bendjelit et le terrain Bouzid près de l'oued Rummel, dont les maisons menacent
ruine et à qui le chef de daïra a promis une accélération du règlement de notre
problème juste après le Ramadhan. Et cela par l'accélération de l'opération de
payement des cautionnements auprès de l'OPGI». En effet, dira-t-il, «nous
sommes déjà bénéficiaires de bons et en considération de l'approche de l'hiver,
nous avons peur que nos maisons, qui tiennent encore debout, ne supportent pas
les rigueurs de l'hiver et nous tombent sur la tête avant de prendre possession
d'un logement neuf et de s'y installer. En plus, nous sommes en vérité inquiets
pour ce qui concerne les appartements qui nous ont été affectés à l'unité de
voisinage N°16 à la nouvelle ville d'Ali Mendjeli, qui seraient occupés par les
habitants de la poudrière et d'El Ménia, qui ont été transférés d'abord à l'UV
20 et qui, pour une raison que nous ignorons, ont été finalement invités à
rejoindre l'UV 16». Ce sont là les préoccupations que les manifestants
voulaient exposer au chef de daïra, non sans manquer de «lui rappeler le
rendez-vous qu'il nous a promis pour après le Ramdhan pour accélérer les
choses», diront-ils. Contacté de nouveau en fin de matinée, le responsable de
l'association des habitants de Sidi M'cid nous dira qu'ils ont été informés de
l'absence du chef de daïra ainsi que de son secrétaire général. Mais,
ajoutera-t-il, «ce n'est que partie remise, nous sommes déterminés à avoir une
audience avec l'un des responsables en question pour éclaircir les choses et
insister pour le payement des cautionnements à l'OPGI».