|
Envoyer à un ami |
Version à imprimer |
Version en PDF
Les besoins du
marché de l'emploi, bouleversé par l'introduction de l'usage de l'outil
informatique et des TIC, imposent aujourd'hui aux établissements de formation
aussi bien publics que privés de proposer dans leurs programmes de plus en plus
d'offres préparatoires à ces métiers d'avenir. Un tour d'horizon des offres
pour cette rentrée.
Un large éventail d'opportunités pour les candidats aux métiers des TIC est disponible au niveau des établissements de formations relevant des secteurs de l'enseignement supérieur, de la formation professionnelle et des écoles privées agréées qui se sont très tôt adaptés à cette nouvelle demande. On y trouve, entre autres, des offres de formation à des postes de webmasters, webdesigners, web développeurs, infographes, administrateurs et installateurs de réseaux, ou encore concepteurs d'applications web. Parmi les principaux demandeurs de ces profils, il y a certes l'administration publique, qui a engagé, au cours des dernières années, des efforts de modernisation, à travers notamment l'introduction de la biométrie et de la numérisation des données dans les services d'état civile. Mais il y a aussi le secteur privé où de plus en plus de petites et moyennes entreprises tentent de tirer profit de tout ce que les nouvelles technologies de l'information et de la communication peuvent leur apporter comme avantages pour asseoir leur image de marque et leurs performances économiques. Objectifs : apporter de nouvelles pratiques et formes d'organisation à tous les niveaux, réduire les coûts et les délais, offrir des services et des produits de qualité à des prix compétitifs et créer un environnement adéquat aux affaires. Selon Samir Chalabi, un ancien commercial au sein d'un des premiers instituts privés de formation à ses métiers à Oran, reconverti à son compte, "il existe d'autres secteurs d'activité qui sont aussi demandeurs de ce type de profils, mais qui exigent plus spécificités". C'est le cas, selon lui, des secteurs de "Communication graphique, la conception multimédia, l'édition, l'impression, l'audiovisuel, l'industrie électronique, ou encore l'industrie biomédicale". "Plusieurs écoles privées à Oran, qui ont réussi à travers les années à se construire une réputation et une notoriété grâce notamment à la qualité de leur encadrement, assurent régulièrement des cycles formations et des stages de mise à niveau ciblés au profit du entreprise", explique encore Samir Chalabi. La touche des écoles privées Outre le secteur public de la formation aux TIC (universités et instituts de formation professionnelle), le secteur privé apporte lui aussi sa touche à travers une panoplie de spécialités. Les diplômés du secteur des TIC n'ont pas tous un profil d'informaticien formé à l'Université. Une bonne partie, particulièrement ceux relevant des métiers du Web, vient des écoles privées agréées. Ces établissements de formations apportent des compétences très variées dans des domaines allant du développeur de sites Web au technicien PC et téléphones mobiles. Ces formations sont généralement dispensées sur des périodes courtes, de quelques mois seulement, avec des objectifs très ciblés. La plupart des écoles privées proposent des cursus dont les durées n'excèdent pas les trois à quatre mois. Certaines dispensent cependant, quant la demande est toutefois exprimée, des cycles de formations plus longs, des BTS et des DESS (Diplôme d'études supérieurs spécialisées) mais dont le coût reste assez élevé pour une bonne partie des candidats. C'est ce qui explique sans doute la rareté de ces formations, dont les coûts varient de 100.00 à 250.000 dinars par an, selon les établissements, et surtout selon la nature du diplôme. Une formation menée en collaboration avec un partenaire étranger de renommée internationale peut coûter plus cher. Le niveau requis est au minimum, la 3ème AS pour le diplôme de technicien ou licence pour les TS et les DESS. L'expérience professionnelle peut également compenser le défaut de diplôme universitaire pour certaines formations. Atteindre 500.000 emplois dans les TIC en 2013 Selon un rapport de la Direction générale des technologies de l'information et de la communication relevant du MPTIC, le nombre d'emplois dans les TIC devrait atteindre les 500.000 à la fin de cette année. Les principaux employeurs sont les administrations, les entreprises, les opérateurs de télécommunication et les entreprises des TIC (hors télécoms). Le rapport de MPTIC note qu'en 2008 déjà, le nombre total des personnes employées dans le secteur des TIC s'élevait à 136.662, ce qui représentait 1,46% de la population active, soit un ratio emploi/population active de 1,46 %. La répartition des entreprises algériennes dans le secteur des TIC indique que 58% de ces entreprises exercent dans les filières de télécommunications, de l'électricité et de l'électronique. Le rapport estime en 2008 à environ 6.700, le nombre de PME directement liées aux Technologies de l'Information (hors télécommunications) et à 24.500 le nombre de leurs employés. Les emplois dans ces entreprises représentent 2% du total des emplois dans les PME. Dans l'administration publique (certains organismes sous tutelle et services déconcentrés ne sont pas comptabilisés) on estimait les effectifs exerçant dans les TIC à 1539, alors que ceux des opérateurs des télécommunications représentaient 31.412, auxquels il faut ajouter 76.211 employés dans les entreprises de services de télécommunication et 24.500 employés relevant des entreprises des TIC. Les opportunités d'emplois dans les TIC devraient être plus larges dans le privé que dans le secteur étatique. L'avènement de la 3G est appelé à susciter de nouveaux débouchés dans les emplois grâce aux opportunités technologiques qu'offre cette génération de la téléphonie mobile qui permet une connexion mobile plus rapide à l'Internet et, probablement donnera des idées d'applications aux jeunes férus de l'informatique. |
|