Les licences d'exploitation de taxis créent de nouveau la polémique. Des
demandeurs hors wilaya affichent un mécontentement devant le refus de la
commission d'attribution de ces licences de leur attribuer ce document étant
donné que le lieu de résidence ne correspond pas. En effet, pour bénéficier
d'une licence, il est exigé au demandeur, ou un ayant droit, de présenter une
résidence de la wilaya de résidence. Dans le cas contraire, leur demande sera
rejetée. Une situation qui commence à créer une tension au sein de la
corporation des taxis et accentuer davantage le phénomène de la spéculation et
du business sur ce document «sésame». Pour les représentants des chauffeurs de
taxi, la seule solution pour régler ce problème est le respect de la loi. «Nous
ne pouvons pas privilégier les non résidents de la wilaya par rapport aux
autres qui attendent depuis plusieurs années que leur demande soit satisfaite»,
nous dira un membre du Syndicat national de transport de taxi et de marchandise
(SNTT). Au total, 600 licences d'exploitation de taxi ont été attribuées. Un
quota de 400 licences déjà délivré au mois de mars dernier et un autre de 200
licences attribué il y a un mois. Pour éviter le business de ces licences, les
chauffeurs de taxi plaident pour une étude détaillée du prix de location de ces
licences et ce, dans le but d'arrêter un prix fixe qui sera validé par la
commission d'attribution. «Plus l'offre est disponible, plus les prix baissent.
De 12.000 DA, le prix des licences a baissé à 7.000 DA avec la nouvelle offre»,
a expliqué le représentant du SNTT. La corporation des chauffeurs de taxi
compte entamer la nouvelle rentrée sociale avec au menu plusieurs dossiers liés
au problème des impôts qui n'a pas encore été réglé, le plan de transport qui
n'a pas été réalisé en plus du problème des licences.