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Francophonie: Les universités du Maghreb veulent mieux faire

par A. M.

La rencontre des recteurs et présidents des universités et des directeurs de grandes écoles et autres institutions d'enseignement supérieur des pays du Maghreb membres de l'Agence universitaire de la francophonie (AUF) s'est ouverte hier à l'université Constantine 1 de Constantine.

En séance d'ouverture, M. Abdelatif Miraoui, président de l'AUF, président de l'université Cadi Ayad de Marrakech, a fait une intervention dans laquelle il a expliqué la stratégie de l'agence organisatrice de cette rencontre. Il mettra l'accent sur l'échange des expériences entre les universités des pays du Maghreb afin de profiter des expériences de chaque université afin de parvenir à une vision commune des défis de l'heure qui se présentent à l'enseignement supérieur et stimuler les relations entre les enseignants, les chercheurs, les étudiants mais aussi les gouvernements.

Lors d'une brève rencontre avec la presse tenue en marge de la réunion, le président de l'AUF a détaillé cette stratégie en disant notamment, « on parle souvent des relations

Nord-Sud, mais il faut instaurer une mobilité latérale au niveau de nos pays en faisant en sorte que les étudiants de ces pays où existe une proximité intellectuelle et scientifique puissent se rencontrer. Pour concrétiser la stratégie projetée, l'AUF a élaboré un projet consistant à l'organisation de conférences régionales des recteurs d'universités. L'évolution de l'enseignement supérieur dans le monde nous impose aujourd'hui de parler et répondre d'une voix commune. On ne peut pas regarder le monde en train de se regrouper, en train d'utiliser ses moyens alors que dans nos pays du Maghreb nous restons sans bouger ! ».

Pour ce faire, il a signalé que son agence a retenu « quelques projets pragmatiques : d'abord la mobilité des étudiants et la mobilité des doctorants et cette mobilité ne peut pas être forcément orientée vers le Nord, mais latéralement entre les pays du Maghreb eux-mêmes », car il existe un certain nombre d'expériences pédagogiques qu'il faut partager. Mais il faut d'abord procéder à une juste évaluation de ces expériences. Et c'est justement l'objet de cette rencontre. Il va falloir d'abord les évaluer et les décliner.