La commune de Misserghine aura son échangeur grâce au projet lancé, depuis plusieurs mois, dans cette localité relevant de la daïra de Boutlélis. Le taux d'avancement des travaux est appréciable et le projet sera livré incessamment. Cet ouvrage d'art situé sur la route nationale N°2, juste à l'entrée de la commune, va permettre, selon des sources communales, de mettre un terme aux accidents de la route signalés le plus souvent sur cet axe qui mène au chef-lieu de la commune. Les automobilistes pourront éviter ce danger permanent, puisque de nombreuses pertes humaines sont enregistrées à hauteur de ce tronçon. Plusieurs personnes ont péri, en effet, au niveau de cet axe. Ce point noir tant dénoncé par les habitués de la route comme par les habitants de Misserghine a été enfin pris en charge par la direction des travaux publics. Le chantier a été confié à l'entreprise SERGEC et les travaux ne doivent pas dépasser les huit mois comme prévu. Par le biais de ce projet, la commune de Misserghine a inscrit d'autres opérations, à savoir l'extension de voies situées à l'intérieur du tissu urbain. L'objectif est de désenclaver des quartiers et, surtout, des agglomérations secondaires.

En matière d'infrastructures éducatives, une vaste opération d'aménagements est entamée depuis plusieurs jours dans les écoles primaires. Il s'agit de travaux de peinture, d'étanchéité, de construction de murettes avec l'entretien des espaces au sein des établissements. Une réunion avec l'ensemble des directeurs d'école a précédé le lancement de cette opération de rénovation. Par ailleurs, dans le cadre du plan de développement des infrastructures de base pour les cinq ans à venir, plusieurs projets de réalisation d'ouvrage d'art ont été retenus pour la capitale de l'ouest du pays.

Il s'agit de la réalisation du 5e boulevard périphérique, la réhabilitation de plus de 60 km de voirie, l'élargissement de plusieurs axes routiers importants, entre autres. Le cinquième périphérique reliera Misserghine au douar Belgaïd sur une distance de 35 km. Le coût de la première tranche du projet d'une distance de 21 km est estimé à quelque 7 milliards de dinars.