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Nawel, Saidia,
Souad, Azziza, Omar, Amel, Ibtissam, Fatema, Karima, Hanane, Rkia, sont les
onze petites victmes (4-15ans) du pédophile espagnol Galvin Viria, gracié par
le Roi du Maroc avec 47 autres de ses compatriotes, en réponse à une demande
formulée par le roi d'Espagne selon les médias des deux pays. Deux questions
s'imposent d'elles-mêmes : comment peut-on gracier une telle bête immonde ?
Comment peut-on demander la libération d'une telle crevure ?
Commettre de telles bourdes décapantes nous conduit à se demander aussi qui conseille les deux monarques ? Si le premier ne fait plus mine de ce qu'il signe en mettant en liberté de circuler une telle vermine et qui de surcroit a violé des enfants marocains. C'est à s'interroger ou est la souveraineté d'une telle décision abjecte. D'un autre côté, demander la libération d'un tel individu sordide relève de la plus pure cécité morale. Le pardon ne devient plus don lorsqu'on a bousillé l'avenir d'aussi jeunes mômes. Et puis formuler une telle indélicatesse en prenant partie pour des individus coupables de faits délictueux loin de chez eux est absolument inconcevable car on dévalorise de fait la justice qui a condamné ces malfrats. L'histoire n'a jamais enregistré de réciprocité dans ce cadre. Pour plus de clarté il aurait été aussi intéressant de connaitre les motifs de condamnations des autres crevures graciées ?!! Une vraie honte internationale sponsorisée par deux souverains. Cette histoire veut aussi dire qu'on peut se permettre de commettre des crimes en dehors de son propre pays et bénéficier d'impunité grâce à la grâce royale. Le moindre préjudice aurait été que Galvin Viria poursuive sa réincarcération dans son propre pays. C'est aussi une manière de dire qu'un monstre d'une telle envergure n'est récidiviste que dans les pays tiers-mondistes. L'aplavantrisme royal marocain de libérer illico-presto de tels odieux individus démontre que les enfants du Maroc ne pèsent pas lourds dans la balance des intérêts politiques et touristiques du Palais. Par ces agissements malsains, on ne peut s'ériger Commandeur lorsqu'on est commandé. On n'ordonne pas une enquête quand on a signé de ses propres mains la grâce qui a libéré la crasse. Il va falloir arrêter de tenter de faire bouffer à l'opinion un tadjine aussi répugnant. On pensait comme tout commun des mortels qu'avant de gracier ; les monarques et les présidents lisaient les dossiers attentivement ?!! Ce qui est sûr, c'est qu'un pauvre fonctionnaire va trinquer à la place du Roi. Bien belle manière de tromper ou de re- tromper l'opinion ; déjà très mature pour avaler de telles couleuvres. Que vaut cette révocation tardive de la grâce royale si ce n'est que de s'enfoncer dans sa propre logique et creuser encore plus le fossé avec son peuple après avoir ordonné une répression d'une extrême brutalité qui a fait de nombreuses victimes parmi les manifestants pacifiques contre une telle décision. Mesure insensée qui touche la dignité de tout un peuple et au-delà. L'ethnocentrisme espagnol en particulier et européen en général, lorsqu'il s'agit de ce type de «transaction» s'inscrit toujours dans une logique de popularité ou de campagne électorale. Exiger de ces pays la libération de leurs compatriotes délictueux est en soi un délit du Droit International Les actes de pédophilie prolifèrent dans le monde et on assiste éberlué à une vrai International Pédophile aidée en cela par les preuves de laxisme avéré des gouvernants. Marquées à jamais, ces jeunes victimes innocentes voient leur vie gâchée. Parfois c'est le bout d'une corde ou une embarcation de fortune pour fuir son mal, et les injustices de son propre pays. Hélas peu de dirigeants ou souverains en sont conscients * Universitaire |
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