Petrofac va redémarrer dans quelques semaines un projet gazier à In Salah, retardé en raison de l'attaque terroriste de janvier dernier survenue sur une autre installation de gaz, dans la région de Tiguentourine.

Selon Tim Weller, le directeur financier de la société britannique de services pétroliers, cité par Reuters, «l'activité sera reprise sur le site dès le début du second semestre 2013". La même source a dit s'attendre à ce que le plein régime de l'activité construction du projet soit atteint en septembre ou début octobre 2013.

Petrofac a annoncé qu'elle s'attendait à une «croissance modeste» cette année, en raison du retard du projet In Salah. Les prévisions de la société font état d'une hausse du bénéfice net vers le second semestre du fait de la relance de ce projet. Le groupe Petrofac dispose d'un carnet de commandes de l'ordre de 11,9 milliards de dollars au 31 mai 2013, soit en légère hausse par rapport au 31 décembre 2012.

La valeur des actions de Petrofac a perdu plus de 20% à ce jour, en partie en raison de la chute de ses activités dans le secteur des services pétroliers après des avertissements sur les résultats de ses concurrents Saipem et Aker Solutions. De son côté, Tim Weller affirme que Petrofac n'a pas été affectée par les problèmes rencontrés par ses concurrents. Le directeur financier du groupe affirme encore que Petrofac ne devrait pas soumissionner pour des projets dans le bassin hydrocarbures Chicontepec du Mexique. «L'infrastructure souterraine est remarquablement complexe (...), nous ne cherchons pas à nous exposer à beaucoup de risques», a-t-il expliqué.