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Le projet TASMAX
(premier projet en Afrique et Moyen-Orient) lancé par le laboratoire suisse
Novartis dans le cadre d'un partenariat conclu entre ce laboratoire et le
ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière sera
bientôt réalisé à l'EHU d'Oran.
Ce projet consiste à recourir à la biologie moléculaire dans le diagnostic précoce et le suivi de la leucémie myéloïde chronique (LMC) conformément aux critères internationaux. Le TASMAX permet, donc, la standardisation aux normes internationales des laboratoires algériens, ainsi que la mise à disposition des réactifs nécessaires pour ce type d'examens biologiques. Grâce à ces éléments de pronostics vitaux, le malade bénéficiera d'un bon traitement et une meilleure prise en charge, sachant que la biologie moléculaire constitue un outil indispensable au diagnostic et au suivi biologique des LMC, comme il bénéficiera de la standardisation internationale. L'hôpital «Hassani Isaad» de Béni-Messous d'Alger a été le premier établissement à adopter cette technique qui permet également aux patients de bénéficier de consultations avancées de nature à leur épargner les complications de la maladie et les déplacements à l'étranger. La leucémie myéloïde chronique (LMC) est un cancer du sang et de la moelle osseuse. En Algérie, 250 nouveaux cas sont enregistrés chaque année, survenant principalement après 50 ans. L'annonce de cette nouvelle coïncide avec l'organisation entre le 23 et le 25 mai du congrès maghrébin d'hématologie au Centre des conventions d'Oran (CCO). Plusieurs thèmes liés aux maladies du sang figurent au programme de cette rencontre scientifique qui est à sa dixième édition. |
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