Le premier pas du
partenariat pour l'innovation et le soutien technologique à l'entreprise
(PISTE) vient d'être lancé par le biais d'une convention liant Nedjma et
l'Agence nationale de développement de la PME (ANDPME). En effet, l'opérateur
Nedjma répond favorablement, pour la prise en charge d'une partie du programme
de développement des outils technologiques et à l'aide à l'innovation des
porteurs de projets et futures start-up. C'est dans cet objectif que la
convention a été signée, hier, à l'hôtel Aurassi, entre le groupe Nedjma et
l'ANDPME, en présence d'un parterre de chefs d'entreprises et des présidents
d'associations patronales. A l'issue de la cérémonie, le DG de Nedjma a indiqué
que «ce partenariat s'articule autour de deux volets : l'un visant à soutenir,
dans le domaine des TIC, les entreprises existantes et un second volet visant à
promouvoir la création et la croissance de start-up innovantes par les jeunes
algériens». Le DG de l'ANDPME, Rachid Moussaoui, dira pour sa part qu'il s'agit
«de l'appropriation de logistiques de la plate-forme T-Start et I-Start». Ces
deux applications touchent ainsi au réseau Internet, l'intranet et l'extranet,
la sauvegarde des données, le business intelligent et l'e-commerce. Un éventail
de services qui sera mis à disposition de ces entreprises (existantes et celles
en devenir)».
Joseph Ged, patron de Nedjma donne plus de
précisions sur cette initiative qui vise, selon lui, à «des services qui se
déclinent en solutions technologiques adaptées aux besoins des entreprises». Il
n'est plus besoin d'acheter ces plates-formes technologiques coûteuses puisque
Nedjma va les héberger et les commercialiser à des prix réduits. L'opérateur de
téléphonie mobile et des services multimédia va garantir, dans le même sillage,
la promotion du domaine dz, ce qui va certainement réjouir les entreprises
locales qui étaient obligées d'être hébergées chez des fournisseurs étrangers.
Et c'est là que Réda Hamiani, président du FCE s'est félicité de l'utilité de
cette démarche qui, selon lui, « va réduire la fracture numérique, tout en
aidant à un accès plus significatif à l'Internet». Les entreprises sont
concernées directement par un apport de l'innovation qui va améliorer leur
compétitivité. Le ministre de l'Industrie, Chérif Rahmani a exprimé également
sa satisfaction en considérant que «ce partenariat n'est qu'une partie du
programme de la stratégie du gouvernement, en matière de développement et la
généralisation des technologies d'avenir pour les entreprises publiques et
privées».