La première école de Formation en tourisme et artisanat verra le jour, cette année, dans la willaya d'Adrar ; la décision ayant été prise par le secrétaire d'Etat chargé du Tourisme et l'Artisanat Hadj Saïd Mohamed Amine, lors de sa visite, en cette fin de semaine, à Timimoune.

Lors de cette visite, le secrétaire d'État chargé du Tourisme et l'Artisanat, accompagné du wali, M. Sassi Ahmed Abdelhafid, et des élus locaux, a présidé une séance de travail avec les investisseurs de son secteur. Lors de cette séance de travail, le ministre a décortiqué sa nouvelle stratégie afin de remettre la destination Algérie accueillante, se basant sur cinq facteurs de succès et ce, pour ne pas rater le « train touristique ». Ces critères étant le potentiel naturel, vierge et unique au monde, avec des destinations variées (mer, ski, désert, sable, oasis, et autres), l'organisation du secteur et la requalification des professionnels selon les normes modernes, la commercialisation du produit algérien avec une bonne présentation, un accès à l'information et la vente par Internet via des sites Web et enfin, la compétence dans la gestion et la qualité du service.

Durant cette séance de travail, les représentants des agences de voyages de la wilaya d'Adrar ont manifesté leurs inquiétudes quant à l'absence de vols directs de l'Europe vers le Sud (et vice-versa) surtout en période d'hiver, où le climat attire beaucoup d'adeptes du sable, la destination Timimoune étant très connue, à travers le monde, avec cependant des escales à Alger ou à Oran, en rendant, par ailleurs, le prix du billet d'avion plus accessible ainsi que ceux des séjours adoptés notamment par nos voisins, où une semaine, toutes taxes comprises, billet et hébergement, est proposée à 300 euros, alors qu'en Algérie, seul le billet Alger-Adrar est à 20.000 DA soit 200 euros, sans compter celui d'Alger-Paris ou autre destination européenne, a indiqué le gérant d'une agence de voyages à Timimoune. Ce dernier a attiré aussi l'attention du secrétaire d'Etat sur le problème du refus de visa pour les touristes qui veulent faire un séjour dans le Sud algérien ; un véritable obstacle au développement du tourisme, dans cette région. A Timimoune, le représentant du gouvernement a visité le chantier de l'hôtel étatique « Gourara », qui connaît une opération de réhabilitation et rénovation, depuis 2 ans, le taux d'avancement étant à 80%. Des instructions ont été données pour livrer l'hôtel, cette fin d'année 2013. L'hôtel « Massine » situé au vieux Ksar de Timimoune était au milieu de la visite du secrétaire d'Etat qui fut fasciné par le cachet local et autres outils de modernisation. Ce dernier a encouragé d'autres investisseurs à en prendre exemple. Une soirée musicale a été offerte à la délégation animée par la troupe « Ahllil », la chanteuse Aicha Labga et la troupe « El Gaeda ». La deuxième journée a été consacrée à la ville d'Adrar, où projet de réhabilitation de l'Hôtel Touat a été exposé, à l'hôtel « Agreitch » et à la ville de Tamentit connue dans l'histoire avec son vieux ksar et son patrimoine des manuscrits. Le secrétaire d'Etat chargé du Tourisme et l'Artisanat a salué, en fin de visite, le wali d'Adrar pour l'effort et les facilités accordés aux investisseurs pour renforcer la capacité d'accueil et d'hébergement aux nouveaux projets dans la wilaya.