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Les syndicats du secteur de l'éducation ne nient pas le fait que leur
tutelle a solutionné certaines revendications, mais plusieurs dossiers restent
en suspens, notamment ceux revendiqués aussi par plusieurs secteurs de la
fonction publique. Ils demandent au ministre de l'éducation de s'impliquer davantage
en défendant de manière «plus forte» les revendications de son secteur auprès
du gouvernement «et ce, pour garantir sa stabilité» ont estimé les
syndicalistes.
Le chargé de la communication du conseil national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique, Massaoud Boudiba s'est interrogé «de quelles revendications parle le ministre ?», en faisant allusions à la récente déclaration de M. Baba Ahmed à partir de Sétif, et selon laquelle «la plupart des revendications des travailleurs du secteur ont été satisfaites». Messaoud Boudiba a reconnu que certaines revendications ont été prises en charge par le ministère de l'éducation «plutôt des engagements dont les décisions sont en élaboration telle que la régularisation de la situation des professeurs techniques des lycées techniques (PTLT) et le glissement des primes» a-t-il déclaré. Et d'ajouter, que les revendications relatives à la médecine du travail, aux logements de fonction, aux primes de zone pour les wilayas du sud et la revalorisation des Pest (professeurs de l'enseignement secondaire et technique) sont en suspens. Il ajoute «on sait très bien que ces questions relèvent des prérogatives du 1er ministre, mais notre secteur doit être défendu par notre ministre, on sollicite notre ministre pour qu'il intervienne auprès du gouvernement afin de solutionner certaines revendications en suspens et qui datent depuis déjà 5 ans» Le même son de cloche chez Meziane Meriane du Snapest qui a estimé que si la tutelle s'est engagée à régler quelques revendications, «d'autres n'ont pas été prises en charge sous prétexte que celles-ci relèvent des prérogatives du premier ministre». Le Snapest cite la prime de zone (du sud) qui n'a pas été encore actualisée et qui est toujours calculée sur l'ancien salaire de base. Messaoud Amraoui de l'UNPEF a reconnu, quant à lui, que le ministre a satisfait les revendications dont les solutions étaient «entre ses mains» autrement dit, celles qui relèvent de ses prérogatives, mais ajoute-t-il «les revendications qui relèvent des prérogatives du 1er ministre ne sont pas encore réglées». Il conclut en précisant «justement pour garantir la stabilité du secteur, le ministre doit défendre de manière plus forte, ces revendications auprès du gouvernement». |
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