
Depuis son
installation au début du mois de décembre dernier, la nouvelle assemblée
communale présidée par Mr Boumlik Djilali, ne s'est pas encore débarrassée de
la problématique distribution des tâches entre les 43 élus .Le nouveau maire,
qui se trouve visiblement devant une situation délicate, face aux appétits d'un
bon nombre d'élus, en quête de postes de responsabilité, a tenté de satisfaire
tout le monde, en instaurant outre les 6 vices présidents et 6 délégués
communaux, pas moins de 19 commissions dont certaines ont été le fruit de
l'imagination de certains élus. Toutes les délibérations établies et adressées
à la tutelle, ont été frappées de rejet pour le motif d'incompatibilité, pour
ne pas dire transgression du nouveau code communal. Ceci dit, et jusqu'à hier,
seul le maire est considéré comme légitime dans le poste qu'il occupe,le reste
ne peut se prévaloir que du statut d'élus sans responsabilité aucune, au sein
de l'assemblée, puisque les délibérations ne sont pas encore approuvées par la
tutelle et les arrêtés demeurent toujours sans signatures. Cet état de fait a
engendré un blocage de plusieurs dossiers nécessitant l'officialisation des
présidents de commissions, les délégations de signatures pour les membres de
l'exécutif et les délégués communaux. La plénière extraordinaire de
l'assemblée, tenue jeudi dernier, a eu pour ordre du jour la rectification des
délibérations rejetées en se conformant avec les textes de lois du nouveau code
communal. Ainsi le nombre de commissions a été réduit de 19 à 6, a-t-on appris.
Cet écart important a dû contraindre le P/APC à prendre le taureau par les
cornes pour évincer des élus qui se voyaient déjà dans des postes de
responsabilités. D'autres mesures importantes ont été prises pour écarter des
élus annoncés dans l'exécutif, en guise de punition pour l'échec essuyé par le
FLN, aux dernières élections du sénat. Afin d'apaiser des esprits qui
commencent à s'échauffer, il a été annoncé la création de décisions internes
pour des présidents de commissions en les rattachant à l'autorité d'un vice
président. Cette mesure intermédiaire pour ménager le choux et la chèvre, ne
semble pas avoir eu l'effet escompté. Pour l'instant on se contente de grincer
les dents et les nombreux mécontents entament déjà les commentaires hostiles au
nouveau locataire de l'hôtel de ville. C'est dire que l'on se dirige droit vers
une farouche opposition, qui pour le moment s'annonce en rang dispersé.
Du côté de la
gestion des affaires de la ville, c'est un grand chantier auquel est confrontée
l'assemblée qui assurément, n'a pas encore réglé son contentieux interne. Des
quartiers entiers sont plongés dans l'obscurité,des routes truffées de nids de
poules agacent les automobilistes? et la liste des missions non encore entamée
est longue. Il va falloir patienter pour régler cette histoire de distribution
des tâches au sein de l'assemblée.