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L'université Dr
Tahar Moulay de Saïda accueillera, en mai 2013, la 4e Conférence internationale
sur l'informatique et ses applications. Si l'établissement a capitalisé de
l'expérience dans le domaine, en organisant les trois précédentes éditions et
en disposant d'un «potentiel de jeunes chercheurs», il reste que les produits
de recherche ne sont «pratiquement jamais exploités», explique un membre du
comité d'organisation.
La 4ème édition de la Conférence Internationale sur l'Informatique et ses Applications (CIIA 2013) sera organisée le 4 et 5 mai prochain à l'université Dr Tahar Moulay de Saïda avec à l'ordre du jour des thèmes d'actualité qui constituent les grandes tendances de la recherche dans le domaine de l'informatique. Organisée par le Département d'Informatique de l'Université de Saida, avec le soutien du réseau de Recherche en Formation et TIC en Algérie, la CIIA 2013 est, désormais, une tradition qui revient tous les deux ans. L'objectif de ce rendez-vous scientifique, lancé par des chercheurs algériens, avec la participation de leurs homologues étrangers, est de promouvoir la recherche en Afrique, avec la création de réseaux, et de développer des projets dans le domaine informatique et faciliter l'échange d'étudiants. La rencontre permettra également de donner une plus grande visibilité aux chercheurs algériens, puisque les meilleurs articles sélectionnés pour cette conférence seront publiés dans des revues de renommées mondiales. Quatre thèmes (http://ciia2013.lewebpro.net) ont été retenus pour cette 4e édition : «Computational Intelligence», «Security & Network Technologies», «Information Technology», «Computer Systems and Applications». Ces thèmes sont tous liés à l'actualité informatique mondiale. Il sera donc question du génie logiciel, des systèmes distribués, de la conception d'infrastructures (comme le cloud computing), de e-Learning, d'»Energy-aware software» et autres technologies qui «peuvent êtres développés en Algérie et en Afrique», notamment dans les domaines de «l'approvisionnement et la distribution d'énergie», expliquent le comité d'organisation de la CIIA 2013. Selon Mahieddine Djoudi, enseignant-chercheur en TIC à l'université de Poitiers et membre du comité de programme et du comité d'organisation, les sujets ont été choisi «pour permettre aux participants de mesurer leurs avancées dans la recherche informatique par rapport à ce qui se fait dans le monde». «Pour la première fois en Algérie et dans le Maghreb, les articles retenus pour cette conférence seront indexés par les meilleurs index de recherche dans le monde technologique comme Elsevier, SCOPUS, et DPLP. On permettra aussi aux meilleurs communicants de voir leurs travaux publiés dans des revues internationales de renom. Six revues internationales ont déjà données leur accord pour publier les meilleurs articles de la conférence dans des numéros spéciaux», ajoute M. Djoudi. Les six revues, éditées par «InderScience Publishers», sont : «International Journal of Computational Science and Engineering», «International Journal of Data Mining, Modelling and Management», «International Journal of Knowledge and Web Intelligence», «International Journal of Computational Intelligence Studies», International Journal of Reasoning-based Intelligent Systems» et «International Journal of Web Science». Un potentiel de jeunes chercheurs très dynamiques Le comité de pilotage de la 4e édition du CIIA est composé de chercheurs nationaux et étrangers dont Abdelmalek Amine (Université de Saida), Otmane Ait Mohamed (Concordia University ? Canada), Ladjel Bellatreche (ISAE-ENSMA, France), Mahieddine Djoudi (Université de Poitier), et Carlos Ordonez (Houston University ? USA). Si la participation est «ouverte à tout le monde», l'Anglais «est la seule langue de travail» de cette rencontre scientifique consacrée aux applications de l'informatique. Sont partenaires de la CIIA 2013 les éditions «Springer», l'école nationale supérieure de mécanique et d'aéronautique (ENSMA ? France), le Laboratoire d'Informatique et d'Automatique pour les Systèmes (LIAS - France), le laboratoire Signal, Image, Communications (SIC ? CNRS, France), Concordia University (Canada), et le Réseau national de recherche «Formation et TIC» (Algérie). Sur le choix de l'université de Saida, M. Djoudi explique : «Nous sommes déjà à la 4e édition de la conférence CIIA, après celles organisées en 2006, 2009 et 2011 toujours à Saida. Depuis le début, nous avons pris le pari d'organiser chaque deux ans une conférence internationale d'envergure au sein de cette université qui dispose d'un capital d'expérience et détient un potentiel de jeunes chercheurs très dynamiques. Un petit noyau de chercheurs confirmés qui ont une ambition de hisser l'université de Saïda au rang des grands établissements dans le domaine des technologies de l'information et de la communication», ajoute Mahieddine Djoudi. Invité à commenter le développement de l'informatique en Algérie estime que «comparativement aux autres disciplines de recherche, l'informatique est bien positionnée dans le classement des universités algériennes». Par contre «nous sommes encore très loin des pays développés et émergents du fait, notamment, que les produits de la recherche ne sont pratiquement jamais exploités dans l'environnement socio-économique». |
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