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Qui veut pousser les choses au
pourrissement au sein de l'APC de Constantine tout juste à l'entame de son
mandat ? Certains le crient haut et fort, les élus du RND particulièrement, et
d'autres, tapis dans l'ombre, manifestent leur désaccord vis-à-vis de toute
action initiée par les élus du FLN qui détiennent une majorité confortable,
surtout si l'on tient compte du soutien des alliances.
Pour rappel, tout juste à l'issue de la première session tenue le 30 décembre dernier, les élus du RND ont exprimé leur rejet de tout ce qui a été décidé concernant la répartition des responsabilités à la tête des vice-présidences et des rôles au sein des commissions. Dans une déclaration à la presse, M. Nabil Bousabâa, élu du RND, a signalé plusieurs entorses en matière procédurale, dont entre autres la constitution du bureau qui a présidé cette première session, jugée non réglementaire. Bien évidemment, il laissera entendre dans ce sillage que le FLN s'est accaparé tous les postes, ne laissant qu'une maigre portion aux autres partis siégeant à l'Assemblée. Depuis, les choses semblent sombrer dans la dégradation. Et de nouveaux mécontents, les élus du PT en l'occurrence, ont rejoint le clan des contestataires. Ces derniers auraient abandonné les postes qu'on leur a confiés lors de la session du 30 décembre, selon une déclaration publique d'un représentant du groupe des élus locaux du PT. «L'activité est au ralenti», susurre-t-on dans les couloirs de l'hôtel de ville. Aussi, les rapports sont tendus avec le personnel administratif, à cause peut-être du changement des élus et de la méthodologie de travail qui se met en place. Contacté par nos soins sur ces questions, le chef du groupe des élus locaux du FLN et vice-président de l'APC de Constantine, M. Moudir Barka, rejette dans le fond et dans la forme tout ce qui se raconte au sujet de ce prétendu blocage. «Il n'y a aucun blocage, tout le monde est mobilisé pour aller de l'avant et accomplir un travail appréciable en faveur de la population de Constantine», a signifié notre interlocuteur. Celui-ci ne manquera pas de battre en brèche toutes les critiques qu'on tente de semer dans les allées de l'Assemblée, relevant que le FLN est majoritaire, et que de ce fait il détient le pouvoir de décision. «Mais, cela ne veut pas dire qu'on verse dans l'exclusion, bien au contraire, tous les partis siégeant à l'Assemblée participent à la gestion avec deux vice-présidences et plusieurs représentants au sein des commissions», souligne M. Barka. Pour le cas des élus du RND, dira-t-il, ce sont eux-mêmes qui refusent de se rapprocher de notre groupe pour discuter ou négocier leur part de responsabilité dans la gestion des affaires de la commune. Ce dernier en convient, «les choses avancent doucement, mais sûrement». On apprend dans ce sens que le maire et ses collaborateurs exigent un travail accompli selon les normes réglementaires, sans aucune précipitation, bousculant de vieilles habitudes qui privilégiaient la légèreté dans le traitement des dossiers sensibles, «c'est peut-être cette méthode de travail qui dérange peut-être certains de nos détracteurs», relève le chef du groupe FLN. Quant aux relations avec le personnel administratif, notre interlocuteur soutient que «les rapports sont purement professionnels et que tout ira pour le mieux lorsque chacun s'occupera convenablement de sa mission». L'Assemblée n'attend plus que la signature de la délibération du 30 décembre dernier par la tutelle administrative pour que chacun entame effectivement son travail au poste qui lui échoit, rassure le chef du groupe FLN. |
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