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Même avec une batterie de mesures visant à alléger les souffrances
quotidiennes du citoyen, devant les guichets d'Algérie-Poste, sur le terrain ce
sont d'interminables files d'attente qui font le décor de la majorité des
bureaux de poste. Au niveau de celui de la commune de Misserghine, les citoyens
se plaignent du manque de liquidités qui les paralyse vraiment et les oblige à
recourir à l'emprunt pour pouvoir subvenir à leurs besoins. En effet, ce bureau
de poste qui couvre une population de près de 40.000 âmes, est en proie, depuis
longtemps, au manque de liquidités. «J'ai passé 4h pour retirer la modique
somme de 20.000 DA», atteste un fonctionnaire, puisque dans ce bureau de poste
il n'y a pas que les files d'attente qui posent problème ; le manque de
liquidités aussi.
Les préposés aux guichets ont trouvé la parade, ils fixent un seuil de 20.000 DA pour chaque client, afin de satisfaire tout le monde. Mais «le génie» des agents est vite confronté à l'intransigeance des clients. «Je ne peux rien faire avec cette somme», dira le même fonctionnaire. De ce fait, les usagers se trouvent entre le marteau et l'enclume. Qu'ils s'arment de patience devant ces chaînes interminables où qu'ils se débrouillent, en cherchant d'autres bureaux de poste qui ne connaissent pas ce genre de problème. Une situation qui pénalise les citoyens et qui, paradoxalement, intervient au moment où le gouvernement insiste sur l'amélioration du service public et la dé-bureaucratisation de l'administration. Selon une source d'Algérie-Poste, il n'y aurait pas de problème de liquidités; le problème réside, en fait, dans l'acheminement des fonds. Selon eux, les encombrement des rues d'Oran et les travaux qui se font y sont pour beaucoup dans les retards d'acheminement des fonds. |
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