|
Envoyer à un ami |
Version à imprimer |
Version en PDF
Onze ans ! C'est
l'âge de Pharma Invest, Société par actions (SPA) créée en 2001 par un groupement
de pharmaciens d'officine.
De 39 pharmaciens au départ, la société s'est élargie et compte désormais plus de 220 pharmaciens actionnaires. Une aventure originale, reproduite par d'autres pharmaciens au Centre et à l'Ouest, pour un opérateur qui ne se pense pas un «distributeur» comme les autres et va vers la production. Quand Pharma Invest a été lancée en 2001 par un groupe de 39 fondateurs, la situation pour le pharmacien d'officine est marquée par la double contrainte d'une distribution aléatoire du médicament et une diminution des revenus. S'organiser autour de groupements a été la réponse dont Pharma Invest a été l'une des premières concrétisations. Un démarrage modeste avec 39 actionnaires et un capital de 1,117000 DA et une volonté de professionnaliser la distribution d'un produit sensible. Deux ans plus tard, en 2003, le succès auprès des pharmaciens d'officine est tel qu'une augmentation de capital à 85.190.000 DA a porté le nombre des actionnaires à 182. En 2011, une nouvelle augmentation de capital à 330.380.000 DA a encore élargi le nombre des actionnaires à plus de 220 pharmaciens d'officine. Pharma Invest est quasiment un exemple réussi d'une SPA en forme de coopérative. Avec une croissance moyenne du chiffre d'affaire de 20%, avec des taux qui ont parfois dépassé les 40%, Pharma Invest est passée progressivement de 8 wilayas desservies en 2002, à 25 en 2011. La petite SPA du départ est désormais le Groupe Pharma Invest avec des filiales : Pharma Invest Production, Pharma Invest Trading International et Transport Invest. Les responsables de Pharma Invest entendent agir sur un secteur de la distribution en y introduisant de l'éthique et du professionnalisme. Ils se font fort d'axer stratégie commerciale vers la promotion des médicaments produits localement et des génériques. INVESTIR DANS LA PRODUCTION La dernière augmentation de capital va permettre au groupe d'aller vers l'investissement dans la production du médicament, une évolution jugée «naturelle» et qui va se traduire par un important programme de recrutement de personnel spécialiste accompagné d'un programme de formation. La part des impôts et taxes a connu une progression quasi constante, avec une augmentation moyenne de 14.5 % par an, les personnels employés sont passés de 33 en 2002 à plus de 75 en 2012. Le groupement est clairement une réussite et les officinaux clients de l'entreprise en tirent une réelle satisfaction avec une amélioration de leurs revenus. Le groupement contribue aussi à structurer le réseau de professionnels de la santé. Il aide les officinaux à mieux maitriser les règles de gestion du médicament. C'est, dit-on, une véritable «mise à niveau des officines» qui recentre l'action sur les missions de service public. Ce «distributeur pas comme les autres» sert de modèle. En 2012, lors du Congrès du SNAPO (syndicat national des pharmaciens d'officines), le programme d'action 2012-2015 prévoit de soutenir les groupements de pharmaciens, une option perçue comme l'alternative à la détérioration de la situation économique des officines. Le concept existe en Europe où des réglementations ont été élaborées pour ces groupements. En Algérie, le modèle s'étend avec des groupements qui sont apparus aussi bien au centre, à l'ouest qu'au Sud. Il s'agit de Bahia Pharma, Oran, de GPU à Alger, du Groupement Sidi Belabbes et de New Spc. |
|