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Sept candidats pour un poste de sénateur : Les tractations de la dernière ligne droite

par Ziad Salah

A moins d'une semaine de la tenue des élections pour la désignation du sénateur devant représenter la wilaya d'Oran dans la Chambre haute, les candidats sont déjà connus et se livrent à des tractations et des marchandages. Ils sont jusqu'ici sept candidats représentant six partis et un indépendant. Si l'enjeu individuel est trop évident, celui partisan est encore plus important, que ce soit pour les partis traditionnels ou les nouvelles formations politiques. Le FLN participera avec un candidat qui a déjà réussi l'épreuve des primaires au niveau de son parti. Sauf que ce candidat charrie son passage au sein du FNA où il a mené une législature au nom du parti de Moussa Touati avant de revenir à sa formation initiale. D'un point de vue mathématique, ce candidat est le mieux placé pour décrocher le poste de sénateur puisque son parti détient 130 sièges sur les 555 que compte la wilaya entre APC et APW. Signalons que parmi les grands électeurs, le RND, le second au niveau de la wilaya, détient 97 dont 83 au niveau des APC et 14 au niveau de l'APW. Signalons que le PT, troisième force politique au niveau local, n'a pas présenté de candidat mais a toutes les chances de détenir la clef de ces élections avec ses 51 grands électeurs: 42 dans les APC et 9 à l'APW.

Le Front Al Moustaqbal a accordé sa présentation dans ces élections à un élu de Sidi Chahmi. Aussi, ce candidat n'a pas réussi à s'adjuger la présidence de sa commune pour la cinquième fois de suite. Signalons que le Front Al Moustaqbal, qui dirige deux communes des vingt-six que compte la wilaya, détient 40 élus parmi les 555. Tous des élus des APC puisque sa liste pour l'APW, dirigée par un syndicaliste de la mairie, n'a obtenu aucun siège. Le quatrième candidat est le représentant du FNL. qui détient 29 sièges au niveau des APC. Précisons que le parti d'Abou Djerra Soltani traîne dans le classement des formations politiques sur le plan local puisqu'il vient après le FNA, le FNL et le MPA.

Remarquons que le MPA, avec 26 élus, n'a pas cru utile de s'engager dans cette course. C'est aussi le cas du FNA, avec 24 sièges et du FFS avec 3 sièges. Probablement, ce sont les élus de ces partis qui vont faire la différence. On susurre çà et là que des négociations sont engagées, souvent avec l'élu, en dehors de sa direction, pour accorder son vote à un tel ou un tel candidat. Dans une réunion tout ce qu'il y a d'officielle, le cas d'un candidat qui a déclaré sa disposition de mettre cinq milliards pour «acheter» des voix a été évoqué.