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![]() ![]() ![]() ![]() Fuyant la pollution et la promiscuité prévalant notamment dans les
cités, un certain nombre de familles d'Oran et de différentes villes de
l'Oranie, en quête d'une location pour un bref séjour d'agrément sur le
littoral de l'Ouest, se sont manifestées dès la veille du week-end. Ces familles,
qui ne sont pas certes très nombreuses, ont décidé spontanément de profiter des
vacances d'hiver pour séjourner en cette période de l'année au bord de la mer.
Pour ce faire, la grande majorité a sollicité les gérants d'appartements
meublés proposés à la location tandis que d'autres, qui disposent de résidence
secondaire sur cette côte, s'affairent déjà aux préparatifs pour s'installer.
Selon des déclarations concordantes formulées par ces familles, tout un
programme a été concocté au préalable par ces familles pour un petit séjour et
également pour les fêtes de fin d'année.
«C'est surtout pour les enfants que je sacrifie une grande parie de mon budget. Ils ont eu un programme très chargé et je souhaite qu'ils profitent au maximum de leurs vacances afin qu'ils entament la rentrée scolaire avec un bon moral», a commenté en substance un père de famille, fonctionnaire dans une entreprise privée, demeurant dans le quartier de Gambetta, à Oran, qui venait de louer un meublé dans le village côtier de Cap Falcon. «Nous avons été sollicités quelques jours auparavant pour des réservations et il me semble que l'afflux de la clientèle va continuer, selon les échos qui nous parviennent», a affirmé le gérant d'appartements meublés, situés dans la localité de St-Germain. «Des familles installées à l'étranger ont également réservé pour cette période. Elles sont encore plus nombreuses que l'année dernière», a ajouté notre interlocuteur. Selon les témoignages, ce constat s'explique à travers le fait que la grande majorité de ces familles préfère passer leurs vacances sur ledit littoral, pour fuir éphémèrement les nuisances et la pollution prévalant dans les grandes villes. Cet argument est en réalité invoqué par la plupart des prétendants à la location pour la période en question. «En raison d'engagement avec mes employeurs, je n'ai pas ramené mes enfants à la plage en été. Je souhaite qu'ils en profitent maintenant jusqu'à la rentrée des classes», a expliqué un père de famille, qui était en quête d'une habitation à louer. Toujours est-il que le prix de la location d'une habitation, ou tout autre logement, n'est évidement pas assujetti à cette période. En effet, la location de l'immobilier demeure imperturbable aux saisons et ne varie uniquement qu'en fonction des zones essaimées à travers le territoire de la daïra d'Aïn El-Turck. Les prix de location des habitations situées à proximité de la mer, beaucoup plus prisées par ces vacanciers particuliers, sont par excellence les plus onéreux. Les prix ne sont que légèrement revus à la baisse au cours de la saison d'hiver en raison de la baisse des réservations. Les établissements hôteliers accordent, exclusivement en saison morte, des prix attractifs pour tenter d'attirer la clientèle, qui ne se bouscule pas au portillon en cette période. «Les affaires n'ont pas bien marché au cours du mois de Ramadhan. Nous n'avions pas beaucoup de clients, j'espère combler ce manque à gagner», a confié le gérant d'un complexe hôtelier situé dans la commune d'Aïn El-Turck. Selon le constat établi en ce qui concerne la location en général pour un court séjour en cette période, d'une habitation sise dans les localités côtières de Bouiseville, Claire Fontaine ou encore dans le village côtier de Cap Falcon, les prix sont proposés au triple, voire plus, par rapport à celles situées dans les communes d'El-Ançor, de Mers El-Kébir ou encore dans le village de Bousfer. Ils sont également quelque peu revus à la baisse au sein des petits faubourgs et autres bourgs de la commune d'Aïn El-Turck. Un appartement dans la commune d'El-Ançor, constitué de deux pièces avec toutes les commodités nécessaires, est cédé à la location entre 10.000 et 15.000 dinars pour une durée de 20 jours. Son similaire se négocie, pour la même durée, à partir de 20.000 dinars dans lesdites localités côtières. Pour le meublé, les prix gravitent autour des 30.000 dinars, pour une location qui n'excède pas deux semaines. Des hausses considérables, par rapport aux prix de location de ces habitations, sont enregistrées pour les bungalows constituant les complexes jalonnant le littoral ouest de la wilaya, qui ont poussé comme des champignons au cours de cette dernière décennie. Leurs locations mensuelles flirtent allègrement avec les 15 millions de centimes. Ces prix n'ont connu aucune baisse notoire pour cette période. Les gérants d'établissements hôteliers et autres propriétaires d'appartements meublés destinés à la location, argumentent cet état de fait en mettant en évidence la période des vaches maigres qu'ils ont subie après la saison estivale. Ce n'est pas l'avis de nombre de familles. Un quadragénaire, à la recherche d'une habitation à loyer modéré, a fait remarquer à ce sujet que «la location en cette période devrait en principe être revue à la baisse comme dans tous les pays du monde où il existe un suivi rigoureux dans le secteur du tourisme». Le même son de cloche s'est fait entendre chez plusieurs pères de famille en quête d'une habitation à louer pour faire profiter leurs enfants de brefs moments de joie avant la rentrée des classes. |
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