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Union nationale des investisseurs : L'acte de naissance, aujourd'hui à Alger

par K. D.

C'est aujourd'hui, à Alger, que va être lancée officiellement, la toute nouvelle « Union nationale des investisseurs ». Une alternative, dit-on, à l'immobilisme « patronal » qui paralyse d'autres « lobbys » algériens d'hommes d'affaires.

Selon les ambitions de ses promoteurs, l'UNI est d'abord un cadre « actif » pour relancer et encadrer l'investissement et pas seulement une « plate-forme » patronale passive en attente des politiques du gouvernement pour réagir et entreprendre. Selon ses animateurs, il s'agit de « développer une action de lobbying national et international, en direction des investisseurs et des centres de décisions » et surtout d'« impliquer davantage l'investisseur, tout en l'accompagnant, dans le renforcement de sa crédibilité aux fins de rétablir l'image de l'Algérie économique ». Le but est aussi de soutenir les projets d'investissements étrangers ou locaux, en Algérie, en assurant un accompagnement des « investisseurs, à tous les niveaux » et d'« accueillir et orienter les investisseurs nationaux et internationaux sur des projets et des opportunités ».

L'UNI, se dit aussi ambitionnée de « représenter les investisseurs, auprès des différentes institutions administratives, économiques et sociales » et de « favoriser un cadre de discussions et de propositions entre les investisseurs et les pouvoirs publics ». On aura compris que la nouvelle union, cherche à combler l'espace vide, entre le principal donneur d'ordres en Algérie, c'est-à-dire les pouvoirs publics, et le patronat algérien, en pleine mutation mais surtout victime d'une sorte de mise en marge pour les grands contrats et les grands investissements. Jusque-là, les organisations patronales sont restées souvent passives et paralysées, face à cet état des lieux, se limitant soit à « meubler » le syndicalisme patronal peu actif, soit à réagir en fonction des pressions politiques ou électorales, avec une culture de lobby d'intérêts fermé sur lui-même.