La situation au CRB est loin d'être assainie. Même les bons résultats
enregistrés en Coupe arabe, en championnat à Tlemcen et en Coupe d'Algérie
n'ont pas pour autant atténué la tension qui règne autour de l'équipe
belouizdadie, qui est toujours boudée par une grande partie de ses supporters,
lassés par les remous survenus au club. Toutefois, les membres du conseil
d'administration et le nouveau CSA que dirige Mokhtar Kalem sont en train
d'unir leurs efforts afin de remettre de l'ordre. Les deux parties se sont
réunies et ont convenu de trouver dans l'urgence une solution aux arriérés
financiers des joueurs. Kalem, sur lequel on mise beaucoup pour faire bouger
les choses dans le bon sens, n'a pas omis de clarifier sa position envers cette
situation, en précisant qu'il est revenu aux affaires du CRB pour éviter à ce
dernier de tomber dans la dérive. «Le Chabab Belouizdad n'avait pas de
politique réfléchie en matière de gestion. Prenez l'exemple de son dernier
déplacement. L'équipe n'aurait pas dû passer deux nuits à Tlemcen, et devait
revenir par avion à partir d'Oran une fois le match terminé.
Bien sûr, l'urgence est de trouver une solution rapide aux dûs des
joueurs qui ne doivent plus être perturbés par ce problème», a déclaré Kalem
qui a affiché son étonnement, soutenant que ses dernières déclarations ont été
déformées. «Certaines gens sont allées vite en besogne en affirmant que j'avais
dit que COSIDER s'est engagé à sponsoriser le club. Or, ce n'était qu'une
suggestion de ma part». Cela étant, l'essentiel pour le Chabab Belouizdad est
de trouver de grands sponsors ou des entreprises publiques et privées aptes à
faire bénéficier le club de gros moyens financiers qui le sortiront du marasme
dans lequel il se trouve. Il est vrai que les supporters belouizdadis vivent
dans la crainte de voir plusieurs joueurs de l'équipe quitter le club au
mercato, d'où l'extrême nécessité de cet apport financier. D'ailleurs, l'entraîneur Fouad Bouali a déjà tiré la sonnette
d'alarme, en déclarant que sa formation risque l'éclatement si les dirigeants
ne parviennent pas à solutionner ce problème d'argent.