De passage dans la capitale de l'Est, M.Ali Ben Abdallah El-Alaoui,
ambassadeur du sultanat d'Oman en Algérie, a rendu, mardi, une visite de
courtoisie au wali de Constantine, M. Nouredine Bedoui. Le lendemain, le
représentant du Sultanat d'Oman a été accueilli par les membres de la chambre
de commerce et d'industrie du Rhumel (CCIR) avec lesquels il a procédé à un
échange de vue sur les relations entre les deux pays, notamment dans les
domaines économique et culturel. Evoquant les opportunités d'affaires et de
partenariat dans ces deux secteurs, l'ambassadeur a déclaré: «ma visite
aujourd'hui à Constantine s'inscrit dans le cadre de la recherche
d'opportunités d'affaires et de partenariat entre les opérateurs économiques de
nos deux pays». Faisant ensuite un exposé par data show, sur la situation
économique de son pays, l'ambassadeur omanais a expliqué que 5O % des
ressources du sultanat proviennent des hydrocarbures, 33 % sont fournies par
les services et le tourisme, 15 % par l'industrie et 1 % par l'agriculture.
Beaucoup d'Algériens visitent aujourd'hui le Sultanat d'Oman et beaucoup
d'hommes d'affaires omanais viennent en Algérie et se rendent dans les wilayas,
comme à Constantine et à Oran, pour prospecter les opportunités d'affaires et
d'échanges ». Et l'ambassadeur d'évoquer l'usine d'ammoniac, fruit de la
coopération entre son pays et le nôtre, qui se construit dans la capitale de l'Ouest
et va entrer en fonction au cours de l'année prochaine, a-t-il dit, en
indiquant que c'est un investissement de 2 millions de dollars.
Dans sa réponse, le président de la CCIR, M. Souissi Larbi, a mis d'abord
l'accent sur le fait que c'est la première visite qu'un ambassadeur d'un pays
du Golfe rende à Constantine et il s'en est félicité. «C'est avant tout une
visite amicale, a souligné M. Souissi, mais nous allons saisir cette
opportunité pour examiner les possibilités d'échanges et de partenariat entre
les opérateurs économiques de la wilaya de Constantine et les hommes d'affaires
omanais, et ce, au moyen d'un échange de délégations pour approfondir cet
examen en le plaçant dans le cadre de la zone arabe de libre échange, prévue
dans les accords que les deux pays, l'Algérie et le Sultanat d'Oman ont signé.
L'idée a été retenue par l'ambassadeur omanais, et les deux parties ont convenu
d'échanger les contacts pour fixer le calendrier et les modalités de l'échange
de délégations économiques.