Les choses ne vont
pas bien au sein de la nouvelle assemblée populaire de wilaya (APW), et
l'impasse pourrait durer un moment. En effet, l'installation de l'assemblée
populaire de la wilaya (APW) de Tlemcen, a été, reportée à une date ultérieure.
Ainsi 19 des 43 élus que compte l'APW ont boycotté la première session, tenue
lundi après-midi, pour la désignation du président de cette institution. Les
élus du front de libération nationale (FLN), qui ont assisté à la cérémonie,
qui avait pourtant débuté par l'hymne national, suivi de la psalmodie des
versets du Coran puis des allocutions du wali et du directeur de la
règlementation et des affaires générales (DRAG), espéraient qu'avec 44,19% ils
pouvaient prétendre à la présidence de l'APW. Ils pensaient que la session
allait être une simple formalité. Cependant, un malentendu sur l'interprétation
de la loi organique, relative aux élections, s'est dégagé au cours des débats.
L'administration, à sa tête le wali de Tlemcen, avait expliqué que l'assemblée
n'avait pas interprété le contenu de la loi en question. Ce qui a suscité le
courroux de l'ancien bâtonnier Maître Mohamed Seffahi (élu du FLN), qui a
estimé, au cours des débats, que le FLN a obtenu 19 sièges sur les 43 avec un
taux de 44,19% (dépassant les 35% fixés par la loi), et que la candidature au
poste de président de l'APW lui revenait de droit. Le rassemblement national
démocratique (RND) a obtenu 14 sièges avec 32,56% et le front national algérien
(FNA) 10 sièges avec 23,26%. Protestant contre la position inflexible de
l'administration, les élus du FLN ont quitté la cérémonie d'installation de
l'APW. Ainsi l'élection du futur président de l'APW a été reportée à une
session ultérieure, suite à cette défection. A noter le FLN doit disposer de 22
membres pour espérer gérer la future assemblée de wilaya.