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L'actuel président de la FAF, Mohamed Raouraoua, prépare son deuxième mandat
consécutif à la tête de l'instance du football algérien, dont l'assemblée
générale élective est prévue en mars 2013, au plus tard. Le dernier délai pour
le dépôt des candidatures est fixé au 7 février 2013, soit dans deux mois.
Toutefois, une des pièces du dossier exigé des candidats porte à équivoque dans
la mesure où il s'agit d'une condition pouvant s'apparenter à un moyen de
barrer la route aux nouveaux postulants. Elle consiste en l'obligation de
fournir une «copie certifiée conforme de tous les documents attestant que le
candidat a exercé des responsabilités dans des institutions ou associations
sportives de football pendant au moins cinq (05) années consécutives». Compte
tenu de l'instabilité que connaissent les clubs algériens, il est difficile pour
un jeune dirigeant de tenir cinq années consécutives à la présidence d'une
association sportive. Il faut relever à ce propos que Rabah Madjer reste
l'unique candidat ayant fait part de son intention de briguer le poste de
président de la FAF.
En ce sens, Madjer considère que cette pièce à fournir dans le dossier le vise directement à l'instar des autres jeunes candidats. Au vu des conditions exigées, tous les indices font ressortir que l'actuel président est candidat à sa propre succession, ce qui est somme toute légitime. Toutefois, d'anciens footballeurs et dirigeants de clubs auraient souhaité que les jeux soient «clairs dès le départ» et appellent à lever cette condition sus-citée. Une condition qui éliminerait plusieurs jeunes candidats. Par ailleurs, d'autres candidats susceptibles de présider la FAF ont souhaité que Raouraoua se prononce sur ses intentions. L'actuel président de l'USM El- Harrach, Mohamed Laïb, et l'ancien président de l'ES Sétif, Abdelhakim Serra, ont déclaré qu'ils ne seront pas candidats au cas où Raouraoua se représenterait à sa propre succession. Le président du CSA/USM Alger, Saïd Allik, est lui aussi intéressé par la présidence de la FAF. Cependant, il aurait souhaité connaître les intentions de Raouraoua. Ce dernier ne devrait pas quitter les bureaux de Dely Ibrahim dans la mesure où il a réussi durant son mandat à faire de la FAF la plus riche fédération d'Afrique. La FAF lui sert aussi de tremplin pour demeurer dans les instances internationales, sachant que son objectif suprême est de présider la CAF, après le retrait de Hayatou. Compte tenu de tous ces enjeux, Raouraoua sera candidat à sa propre succession, d'autant plus qu'il bénéficie du soutien des membres de l'actuelle AG de la FAF. |
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